L’approche systémique en phyto-aromathérapie

Qu’est-ce que la systémique ?

On pourrait dire que l’approche systémique est une approche globale. Et dans les faits on pourrait la considérer comme telle. Mais ce qui caractérise la systémique c’est d’étudier un phénomène comme système. Un système se définissant comme un ensemble d’éléments interagissant entre eux.

On pourrait prendre l’exemple du système solaire dans lequel chaque planète a la capacité d’interagir avec les autres planètes (via la gravité).

Appliquer la systémique au corps humain c’est donc le considérer comme un ensemble d’éléments (les organes) interagissant entre eux pour maintenir la vie.

Et bien évidemment le corps lui-même a des interactions avec d’autres systèmes :

Systémique vs vision holistique

Avant de parler de leurs différences, la systémique et la vision holistique s’accordent sur le fait d’appréhender les phénomènes dans leur globalité, plutôt que de chercher à le diviser en sous-parties pour le comprendre. Par contre là où la vision holistique se limite à dire que le corps humain fait partie d’un « tout », la systémique cherchera à comprendre les interactions complexes de chaque partie de ce grand « tout ».

Peut-on appliquer la démarche systémique à la phyto-aromathérapie ?

La réponse est bien évidemment oui. Puisque nos actions de phyto-aroma s’exerçent sur le corps humain, avoir une vision systémique de celui-ci nous aide à faire des choix plus pertinents. C’est ce que je développe dans la vidéo !

Comment les cellules communiquent entre-elles ?

Cette vidéo commence une série de vidéos consacrée à la biologie. Vous avez été nombreuses et nombreux à me solliciter sur ce point, et pour commencer j’ai choisi de poser le décor en parlant de la façon dont les cellules perçoivent leur environnement et s’y adaptent.

Si vous êtes abonné·e·s à ma newsletter, c’est un sujet que j’avais abordé dans l’une d’elles.

Avec nos plantes et nos huiles essentielles, nous pouvons prendre part à la discussion cellulaire si nous comprenons comment les principes actifs végétaux interagissent avec ce par quoi une cellule « comprend » son environnement, à savoir ses récepteurs membranaires.

Volontairement je suis resté à un niveau assez macro, car à ce stade, le principe est plus important que les détails. Mais petit à petit, on va affiner cette connaissance pour pouvoir tirer meilleur parti des plantes médicinales.

Comment éloigner les moustiques

Un monde sans moustique est-il envisage ou tout simplement atteignable ?

Doit-on apprendre à mieux cohabiter avec les espèces sauvages ou chercher à les faire disparaitre ?

Ces questions peuvent surprendre mais quand on sait que le moustique est l’animal qui est le plus meurtrier pour les humains, ça fait réfléchir. Chaque année plus de 700 000 personnes meurent à cause d’une maladie occasionnée par une piqure de moustique.

Personnellement je n’ai pas la réponse, je me suis donc focalisé dans cette vidéo sur la proposition de solutions qui permettent de garder les moustiques à une certaine distance, histoire de passer un été tranquille.

Pour trouver des solutions pertinentes, le mieux est de comprendre les moustiques, leur cycle de vie, pourquoi ils piquent, ce qui les attire ou les repousse.

Quelques études scientifiques

Analyse des composants d’huiles essentielles de plantes aromatiques à l’aide de la méthode Headspace Repellent contre les moustiques Aedes aegypti
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC10254846/

Criblage répulsif d’huiles essentielles végétales sélectionnées contre les moustiques de la dengue à l’aide de bioessais comportementaux
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC10181966/

Les huiles essentielles comme alternative à la résistance des pyréthrinoïdes contre le complexe d’espèces anophèles Giles (Diptera : Culicidae)
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6151604/

La répulsion de l’huile de citronnelle contre les mouches d’écurie, testée à l’aide d’un suivi vidéo
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3718533/

Efficacité répulsive des huiles essentielles d’Eucalyptus globulus et de Syzygium aromaticum contre le vecteur du paludisme, Anopheles stephensi (Diptera : Culicidae)
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8643535/

Composition chimique et activité répulsive des feuilles d’huiles essentielles de Tithonia diversifolia (Asteraceae) contre les piqûres d’ Anopheles coluzzii
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC10097857/

Liens intéressants


https://www.cosmopolitan.fr/pourquoi-le-meilleur-anti-moustique-serait-en-fait-votre-ventilateur,2058550.asp


https://www.geo.fr/environnement/quelles-sont-les-couleurs-qui-attirent-le-plus-les-moustiques-210912

Comprendre le burn-out

Voilà un sujet que j’avais envie de traiter depuis quelques temps. Et finalement c’est une vidéo traitant des risques de burn-out sur YouTube qui m’en donne l’occasion.

Certes dans cette vidéo j’explore ce qui rend sensible les youtubeuses et youtubeurs au burn-out, mais comme ce sont les mêmes mécanismes pour tout le monde, on peut tout à fait regarder cette vidéo même si on n’a pas de chaine YouTube.

Quels sont les facteurs de risque qui conduisent au burn-out ?

Il n’y a que très rarement une cause unique au burn-out, c’est même le plus souvent une combinaison de facteurs qui pris isolément ne déclenchent pas de burn-out mais lorsqu’ils se combinent le déclenchent. Parmi ces facteurs de risque on retrouve :

  • la surcharge de travail et pression temporelle
  • un faible contrôle sur son travail
  • des faibles récompenses
  • un manque d’équité
  • un conflit de valeur et demandes contradictoires
  • un manque de clarté dans les objectifs et les moyens

Les causes du burn-out sont-elles seulement professionnelles ?

Le plus souvent c’est une combinaisons de facteurs appartenant à la sphère professionnelle, familiale et sociétale. Et notamment l’impact sur notre qualité d’attention est clairement attribuable à la sphère sociétale.

Le psoriasis en phyto-aromathérapie

Voici un sujet que j’ai traité en deux parties pour ne pas faire une vidéo trop longue. la première partie présente la physiopathologie du psoriasis, la seconde partie propose quelques solutions en phyto-aromathérapie.

Qu’est-ce que le psoriasis ?

Le psoriasis est une maladie inflammatoire de la peau, mais il peut également toucher les muqueuses, les articulations, le foie et même la composition sanguine puisqu’il peut modifier l’agrégation plaquettaire. Une précision importante, il n’est pas contagieux. C’est important de le souligner car l’impact du psoriasis sur la vie sociale est parfois désastreux. C’est une maladie multifactorielle dont il apparait de plus en plus qu’elle a une composante génétique et pour être plus précis on parle de prédisposition génétique. C’est-à-dire que l’ADN présente une configuration de gènes qui prédispose la personne à déclencher un psoriasis. Et le mot déclencher a son importance, car il y a souvent un élément déclencheur comme des facteurs environnementaux, un stress, un traumatisme physique, mais également une simple infection.

Apparition du psoriasis

Ce qu’il est intéressant de constater c’est qu’on a en gros deux pics d’apparition du psoriasis : un déclenchement précoce qui se manifeste généralement avant la quarantaine et un déclenchement plus tardif après cinquante ans. En général, les déclenchements précoces sont souvent la conséquence d’une infection alors que les déclenchements tardifs sont plutôt la conséquence d’un stress prolongé ou de la présence de facteurs de risque comme le surpoids, la consommation d’alcool ou de tabac.

Le cercle vicieux du psoriasis

Pour comprendre le psoriasis, il est important de comprendre le cercle vicieux qui s’installe entre plusieurs cellules de l’immunité et les kératinocytes de la peau.

Traitement du psoriasis par la phyto-aromathérapie

Les informations données dans cette vidéo ne se substituent pas à une consultation médicale.

Le guide Terre Vivante de la gemmothérapie

Qu’est-ce que la gemmothérapie ?

Les plantes médicinales peuvent s’utiliser dans différentes formes galéniques. Le macérât de bourgeon en fait partie. C’est l’utilisation des macérâts de bourgeons qu’on nomme gemmothérapie.

On pourrait croire que cette forme galénique est récente, mais on utilise les macérâts de bourgeons depuis très longtemps. Certaines sources précisent que leur utilisation à des fins thérapeutiques pourraient remonter à plus de 3000 ans. De manière objective, il est tout à fait possible qu’on ait eu très tôt l’envie de faire macérer des bourgeons puisqu’on le faisait déjà avec d’autres parties de la plante.

Quand on a commencer à étudier l’histologie des plantes, on a réalisé à quel point les bourgeons étaient particuliers. De manière très simplifiée on pourrait se contenter de dire qu’ils sont composés de cellules souches qui peuvent se différencier en n’importe quelle partie de plante. Feuille, rameaux ou fleur. Il n’en fallait pas plus pour qu’on imagine que les macérâts de bourgeons détenaient une énergie particulière. Je ne rentrerai pas dans ce débat aujourd’hui car ça nous emmènerait trop loin.

Contentons-nous du retour d’expérience de l’utilisation des macérâts de bourgeons, ça marche plutôt bien ! Même si a ce jour il n’est pas forcement évident d’expliquer pourquoi compte tenu du peu d’études scientifiques sur le sujet.

ça ne nous empeche pas d’apprendre à utiliser la gemmothérapie, et le guide Terre vivante pourrait être une bonne façon de commencer.

L’herboristerie, entre science et traditions

Sommes-nous les gardiens d’un savoir figé ou les bâtisseurs d’un édifice qui s’améliore de générations en générations ?

C’est un peu comme ça que je vois notre métier d’herboriste, notamment au regard des avancées de la science.

Les plantes ont toujours fait partie des différentes pharmacopées humaines et aujourd’hui encore, les plantes représentent la seule médication pour la majorité de la population mondiale qui n’a pas accès aux soins modernes.

L’avènement de la médecine basée sur la preuve invite à repenser notre métier et utiliser les donner de la science pour améliorer l’usage des plantes médicinales.

C’est cette réflexion que je poursuis dans cette vidéo.

Le houblon

Une plante incontournable dès que l’on souhaite agir sur le système hormonal notamment pendant la ménopause.

Nom vernaculaire : Houblon
Nom scientifique : Humulus lupulus
Famille botanique : Canabaceae
Partie utilisée : fleurs femelles

Description botanique

Le houblon n’arbore pas de couleurs chatoyantes, et pourtant il n’en est pas moins élégant. Comme toute les lianes, il cherche constamment à s’élever dans le ciel, mais il ne peut le faire seul. Il a besoin d’un support pour se déployer. Le houblon est une plante volubile, c’est-à-dire qu’il grimpe en s’enroulant autour d’une support. Il s’enroule toujours dans le sens horaire. On parle d’enroulement dextrogyre.

Ses feuilles polymorphes sont opposées, composées le plus souvent de 3, 5 ou 7 lobes. La nervation est palmée, c’est-à-dire que les nervures partent du même point. La marge du limbe est grossièrement denté, et si le dessous des feuilles peut parfois être pubescent, la face supérieure ne l’est jamais.

C’est une plante dioïque, ce qui fait que la plante aura des fleurs mâles et des fleurs femelles. Les fleurs femelles sont de véritables œuvres d’art botaniques. Délicatement suspendues le long des tiges grimpantes, ces cônes vert pâle exhibent une symétrie parfaite. Les cônes sont un ensemble de fleurs qu’on appelle châtons.

C’est la lupuline contenu dans ses cônes qui va donner ses lettres de noblesse au houblon. Car le houblon est utilisé depuis l’antiquité dans des boissons fermentées.

Composition

  • Flavonoïdes
  • Polysaccharide
  • Substances amères
  • Huiles essentielles

Propriétés thérapeutiques

  • Action œstrogénique et anti-androgénique
  • Anti-ostéoporitique
  • Sédatif et hypnotique
  • Anti-infectieux : Bactéricide, Bactériostatique, antivirale et fongistatique

quelques études scientifiques sur le houblon

Effets de l’administration intraduodénale ou intragastrique d’un extrait de houblon amer ( Humulus lupulus L.), sur la motilité intestinale supérieure, la sécrétion d’hormones intestinales et l’apport énergétique chez les hommes de poids santé
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0195666323000430

Effet de Humulus lupulus L. (houblon) sur la dysfonction sexuelle post-ménopausique : un essai clinique randomisé
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC10125751/

L’extrait d’humulus lupus_ riche en xanthohumol améliore l’évolution clinique des patients COVID-19 gravement malades
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9732508/

L’apport oral de xanthohumol atténue la réponse inflammatoire induite par l’acide lipotéichoïque dans les PBMC humains
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9596557/

Un extrait de houblon riche en xanthohumol diminue l’activation induite par l’endotoxine de la signalisation TLR4 dans les cellules mononucléaires du sang périphérique humain : une étude chez des femmes en bonne santé
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9603845/

Interactions pharmacocinétiques d’un complément alimentaire à base de houblon avec le métabolisme des médicaments chez les femmes péri-ménopausées et post-ménopausées
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8071352/

Le ginkgo biloba

Voilà un arbre emblématique de la phytothérapie, car il fait partie des plantes qui prennent soin de notre cerveau. Son nom d’espèce « biloba » fait référence aux deux lobes de ses feuilles, mais il pourrait tout aussi bien faire référence aux deux lobes de notre cerveau ! C’est un bon moyen mnémotechnique pour se rappeler le tropisme de cette grande médicinale.

Noms vernaculaires : Ginkgo biloba, Ginkgo, Arbre aux 40 écus, arbres aux 1000 écus, abricotier d’argent
Non scientifique : Ginkgo biloba
Famille botanique : Ginkgoaceae
Partie utilisée : Feuilles

Botanique

Caractéristiques générales :
Le Ginkgo biloba est un arbre à feuilles caduques originaire de Chine. Il est considéré comme une espèce vivante fossile, datant de plus de 270 millions d’années. C’est le seul représentant vivant de la famille des Ginkgoaceae et du genre Ginkgo. Il peut atteindre une hauteur de 20 à 35 mètres et possède une longévité exceptionnelle, certains spécimens ayant vécu jusqu’à plus de 1 000 ans.

Apparence :
L’arbre Ginkgo biloba se distingue par son feuillage unique en forme d’éventail. Les feuilles, d’un vert vif, sont divisées en deux lobes profonds et symétriques, rappelant la forme d’un éventail. Bien qu’on puisse noter un certain polymorphisme puisque certaines feuilles peuvent être découpées en plusieurs lobes, ou n’en avoir qu’un seul. Elles ont la particularité de ne pas avoir de nervure centrale, ce qui en fait une feuille à part dans le monde des arbres. En automne, les feuilles prennent une teinte jaune doré spectaculaire, ajoutant une touche de couleur à l’arbre. Les feuilles sont regroupées par 3 ou 4 sur les rameaux.

Fleurs et fruits :
Le Ginkgo biloba est une espèce dioïque, ce qui signifie que les arbres portent soit des fleurs mâles, soit des fleurs femelles. Les fleurs mâles, regroupées en chatons jaunes, sont disposées en grappes le long des branches. Les fleurs femelles, quant à elles, sont de petite taille et produisent des ovules qui se développent en « fruits » charnus, ressemblant à de petites prunes, appelés « noix de ginkgo ». Botaniquement parlant, on ne peut pas parler de fruit. Ce qui ressemble à des petites prunes ne sont bien que des ovules.

Une autre particularité du ginkgo c’est qu’il ne fait pas de graine. Une fois l’ovule fécondé, il se développe. Le ginkgo comme la fougère passe par une étape intermédiaire pour se reproduire. L’ovule fécondé engendre ce qu’on appelle un prothalle. C’est le prothalle qui contient les cellules reproductrices.

Composition des feuilles :

  • Terpènes
  • Flavonoïdes
  • Proanthocyanidols
  • Hydrocarbures et alcools aliphatiques à longues chaines
  • Aldhéhydes et cétones
  • Acides phénols
  • Phénols
  • Stérols
  • Polysaccharides
  • Lectines

Propriétés médicinales :

  • Neuroprotectrices et antidégénératives
  • Antioxydantes
  • Favorise le fonctionnement mitochondrial
  • Rétablit la densité des récepteurs cholinergiques
  • Cytoprotectrices
  • Anti-ischémiques
  • Vasodilatatrices et vasculoprotectrices cérébrales
  • Améliore la cognition et la plasticité cérébrale
  • Anti-inflammatoire et protection des tissus conjonctifs

Une vraie plante du cerveau

De part ses propriétés, le ginkgo est vraiment une plante qui aide à prendre soin de notre cerveau. Mais dès qu’on parle du cerveau, il est important de comprendre que les effets du ginkgo ne peuvent se suffirent à eux-même si on n’utilise pas notre cerveau. Les effets du ginkgo sont donc décuplés lorsqu’ils sont associés aux 6 principes qui permettent de prendre soin du cerveau.

Quelques études scientifiques sur le ginkgo biloba

Pouvons-nous utiliser l’extrait de Ginkgo biloba pour traiter la maladie d’Alzheimer ? Leçons des études précliniques et cliniques
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8833923/

Efficacité et innocuité de l’extrait de Ginkgo biloba comme adjuvant dans le traitement des patients chinois présentant une surdité soudaine : une méta-analyse
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC10071945/

Un essai clinique randomisé et ouvert sur les troubles cognitifs légers avec l’EGb 761 examinant les marqueurs sanguins de l’inflammation et du stress oxydatif
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC10070452/

Étude de l’efficacité du Ginkgo biloba sur la fonction cognitive de patients sous traitement par électrochocs : un essai clinique en double aveugle
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9884342/

La prêle des champs

On dit de la prêle que c’est une plante de la reconstruction. et c’est vrai ! Notamment grâce à sa capacité à booster la production de collagène de type I.

Partie botanique

Noms vernaculaires : Prêle des champs, queue de cheval, queue de rat, queue de renard, herbe à récurer
Nom scientifique : Equisetum arvense
Famille botanique : Equisetaceae
Partie utilisée : tige stérile

Composition chimique

  • Sels minéraux
  • Flavonoïdes
  • Glucides
  • Phytostérols
  • Acides organiques
  • Acides phénols
  • Tanins
  • Dérivés azotés
  • Trace d’alcaloïdes

Arbre phylogénétique des végétaux

Comment reconnaitre la prêle des champs ?

Pour bien reconnaitre la prêle des champs, on observe la tige, la collerette au point d’insertion des feuilles, la taille du premier segment de feuille et la section de la feuille.

Pour plus de détails sur l’identification de la prêle, vous pouvez également consulter l’article que Christophe Bernard du site AlthéaProvence a fait sur le sujet.

Cycle de reproduction de la prêle

Liens vers différentes études scientifiques

Une technique à plusieurs volets pour identifier Equisetum palustre et Equisetum arvense -Combinant HPTLC, HPLC-ESI-MS/MS et des techniques optimisées de codage à barres d’ADN
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36235428/

L’extrait aqueux d’Equisetum arvense stimule la sécrétion de la protéine Tamm-Horsfall dans l’urine humaine après prise orale
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35809378/

Étude préliminaire de l’activité antimicrobienne, anticoagulante, antioxydante, cytotoxique et anti-inflammatoire de cinq plantes sélectionnées avec application thérapeutique en dentisterie
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9265615/

Ressources qui m’ont servies pour préparer la vidéo et l’article

Ouvrages :
Grand manuel de phytothérapie, Dr Éric Lorrain
L’encyclopédie des plantes bio-indicatrice, Tome 1, Gérard Ducerf
Conseil en phytothérapie, guide à l’usage du prescripteur, Paul Goetz, Francis Hadji-Minaglou

Site internet :
Althéaprovence de Christophe Bernard, forcement c’est incontournable !
Les écosystèmes terrestres au Paléozoïque
PubMed, difficile de faire sans !