Les plantes médicinales peuvent s’utiliser dans différentes formes galéniques. Le macérât de bourgeon en fait partie. C’est l’utilisation des macérâts de bourgeons qu’on nomme gemmothérapie.
On pourrait croire que cette forme galénique est récente, mais on utilise les macérâts de bourgeons depuis très longtemps. Certaines sources précisent que leur utilisation à des fins thérapeutiques pourraient remonter à plus de 3000 ans. De manière objective, il est tout à fait possible qu’on ait eu très tôt l’envie de faire macérer des bourgeons puisqu’on le faisait déjà avec d’autres parties de la plante.
Quand on a commencer à étudier l’histologie des plantes, on a réalisé à quel point les bourgeons étaient particuliers. De manière très simplifiée on pourrait se contenter de dire qu’ils sont composés de cellules souches qui peuvent se différencier en n’importe quelle partie de plante. Feuille, rameaux ou fleur. Il n’en fallait pas plus pour qu’on imagine que les macérâts de bourgeons détenaient une énergie particulière. Je ne rentrerai pas dans ce débat aujourd’hui car ça nous emmènerait trop loin.
Contentons-nous du retour d’expérience de l’utilisation des macérâts de bourgeons, ça marche plutôt bien ! Même si a ce jour il n’est pas forcement évident d’expliquer pourquoi compte tenu du peu d’études scientifiques sur le sujet.
ça ne nous empeche pas d’apprendre à utiliser la gemmothérapie, et le guide Terre vivante pourrait être une bonne façon de commencer.
Sommes-nous les gardiens d’un savoir figé ou les bâtisseurs d’un édifice qui s’améliore de générations en générations ?
C’est un peu comme ça que je vois notre métier d’herboriste, notamment au regard des avancées de la science.
Les plantes ont toujours fait partie des différentes pharmacopées humaines et aujourd’hui encore, les plantes représentent la seule médication pour la majorité de la population mondiale qui n’a pas accès aux soins modernes.
L’avènement de la médecine basée sur la preuve invite à repenser notre métier et utiliser les donner de la science pour améliorer l’usage des plantes médicinales.
C’est cette réflexion que je poursuis dans cette vidéo.
Une plante incontournable dès que l’on souhaite agir sur le système hormonal notamment pendant la ménopause.
Nom vernaculaire : Houblon Nom scientifique : Humulus lupulus Famille botanique : Canabaceae Partie utilisée : fleurs femelles
Description botanique
Le houblon n’arbore pas de couleurs chatoyantes, et pourtant il n’en est pas moins élégant. Comme toute les lianes, il cherche constamment à s’élever dans le ciel, mais il ne peut le faire seul. Il a besoin d’un support pour se déployer. Le houblon est une plante volubile, c’est-à-dire qu’il grimpe en s’enroulant autour d’une support. Il s’enroule toujours dans le sens horaire. On parle d’enroulement dextrogyre.
Ses feuilles polymorphes sont opposées, composées le plus souvent de 3, 5 ou 7 lobes. La nervation est palmée, c’est-à-dire que les nervures partent du même point. La marge du limbe est grossièrement denté, et si le dessous des feuilles peut parfois être pubescent, la face supérieure ne l’est jamais.
C’est une plante dioïque, ce qui fait que la plante aura des fleurs mâles et des fleurs femelles. Les fleurs femelles sont de véritables œuvres d’art botaniques. Délicatement suspendues le long des tiges grimpantes, ces cônes vert pâle exhibent une symétrie parfaite. Les cônes sont un ensemble de fleurs qu’on appelle châtons.
C’est la lupuline contenu dans ses cônes qui va donner ses lettres de noblesse au houblon. Car le houblon est utilisé depuis l’antiquité dans des boissons fermentées.
Composition
Flavonoïdes
Polysaccharide
Substances amères
Huiles essentielles
Propriétés thérapeutiques
Action œstrogénique et anti-androgénique
Anti-ostéoporitique
Sédatif et hypnotique
Anti-infectieux : Bactéricide, Bactériostatique, antivirale et fongistatique
quelques études scientifiques sur le houblon
Effets de l’administration intraduodénale ou intragastrique d’un extrait de houblon amer ( Humulus lupulus L.), sur la motilité intestinale supérieure, la sécrétion d’hormones intestinales et l’apport énergétique chez les hommes de poids santé https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0195666323000430
Un extrait de houblon riche en xanthohumol diminue l’activation induite par l’endotoxine de la signalisation TLR4 dans les cellules mononucléaires du sang périphérique humain : une étude chez des femmes en bonne santé https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9603845/
Interactions pharmacocinétiques d’un complément alimentaire à base de houblon avec le métabolisme des médicaments chez les femmes péri-ménopausées et post-ménopausées https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8071352/
Voilà un arbre emblématique de la phytothérapie, car il fait partie des plantes qui prennent soin de notre cerveau. Son nom d’espèce « biloba » fait référence aux deux lobes de ses feuilles, mais il pourrait tout aussi bien faire référence aux deux lobes de notre cerveau ! C’est un bon moyen mnémotechnique pour se rappeler le tropisme de cette grande médicinale.
Noms vernaculaires : Ginkgo biloba, Ginkgo, Arbre aux 40 écus, arbres aux 1000 écus, abricotier d’argent Non scientifique : Ginkgo biloba Famille botanique : Ginkgoaceae Partie utilisée : Feuilles
Botanique
Caractéristiques générales : Le Ginkgo biloba est un arbre à feuilles caduques originaire de Chine. Il est considéré comme une espèce vivante fossile, datant de plus de 270 millions d’années. C’est le seul représentant vivant de la famille des Ginkgoaceae et du genre Ginkgo. Il peut atteindre une hauteur de 20 à 35 mètres et possède une longévité exceptionnelle, certains spécimens ayant vécu jusqu’à plus de 1 000 ans.
Apparence : L’arbre Ginkgo biloba se distingue par son feuillage unique en forme d’éventail. Les feuilles, d’un vert vif, sont divisées en deux lobes profonds et symétriques, rappelant la forme d’un éventail. Bien qu’on puisse noter un certain polymorphisme puisque certaines feuilles peuvent être découpées en plusieurs lobes, ou n’en avoir qu’un seul. Elles ont la particularité de ne pas avoir de nervure centrale, ce qui en fait une feuille à part dans le monde des arbres. En automne, les feuilles prennent une teinte jaune doré spectaculaire, ajoutant une touche de couleur à l’arbre. Les feuilles sont regroupées par 3 ou 4 sur les rameaux.
Fleurs et fruits : Le Ginkgo biloba est une espèce dioïque, ce qui signifie que les arbres portent soit des fleurs mâles, soit des fleurs femelles. Les fleurs mâles, regroupées en chatons jaunes, sont disposées en grappes le long des branches. Les fleurs femelles, quant à elles, sont de petite taille et produisent des ovules qui se développent en « fruits » charnus, ressemblant à de petites prunes, appelés « noix de ginkgo ». Botaniquement parlant, on ne peut pas parler de fruit. Ce qui ressemble à des petites prunes ne sont bien que des ovules.
Une autre particularité du ginkgo c’est qu’il ne fait pas de graine. Une fois l’ovule fécondé, il se développe. Le ginkgo comme la fougère passe par une étape intermédiaire pour se reproduire. L’ovule fécondé engendre ce qu’on appelle un prothalle. C’est le prothalle qui contient les cellules reproductrices.
Composition des feuilles :
Terpènes
Flavonoïdes
Proanthocyanidols
Hydrocarbures et alcools aliphatiques à longues chaines
Aldhéhydes et cétones
Acides phénols
Phénols
Stérols
Polysaccharides
Lectines
Propriétés médicinales :
Neuroprotectrices et antidégénératives
Antioxydantes
Favorise le fonctionnement mitochondrial
Rétablit la densité des récepteurs cholinergiques
Cytoprotectrices
Anti-ischémiques
Vasodilatatrices et vasculoprotectrices cérébrales
Améliore la cognition et la plasticité cérébrale
Anti-inflammatoire et protection des tissus conjonctifs
Une vraie plante du cerveau
De part ses propriétés, le ginkgo est vraiment une plante qui aide à prendre soin de notre cerveau. Mais dès qu’on parle du cerveau, il est important de comprendre que les effets du ginkgo ne peuvent se suffirent à eux-même si on n’utilise pas notre cerveau. Les effets du ginkgo sont donc décuplés lorsqu’ils sont associés aux 6 principes qui permettent de prendre soin du cerveau.
Quelques études scientifiques sur le ginkgo biloba
On dit de la prêle que c’est une plante de la reconstruction. et c’est vrai ! Notamment grâce à sa capacité à booster la production de collagène de type I.
Partie botanique
Noms vernaculaires : Prêle des champs, queue de cheval, queue de rat, queue de renard, herbe à récurer Nom scientifique :Equisetum arvense Famille botanique :Equisetaceae Partie utilisée : tige stérile
Composition chimique
Sels minéraux
Flavonoïdes
Glucides
Phytostérols
Acides organiques
Acides phénols
Tanins
Dérivés azotés
Trace d’alcaloïdes
Arbre phylogénétique des végétaux
Comment reconnaitre la prêle des champs ?
Pour bien reconnaitre la prêle des champs, on observe la tige, la collerette au point d’insertion des feuilles, la taille du premier segment de feuille et la section de la feuille.
Pour plus de détails sur l’identification de la prêle, vous pouvez également consulter l’article que Christophe Bernard du site AlthéaProvence a fait sur le sujet.
Cycle de reproduction de la prêle
Liens vers différentes études scientifiques
Une technique à plusieurs volets pour identifier Equisetum palustre et Equisetum arvense -Combinant HPTLC, HPLC-ESI-MS/MS et des techniques optimisées de codage à barres d’ADN https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36235428/
L’extrait aqueux d’Equisetum arvense stimule la sécrétion de la protéine Tamm-Horsfall dans l’urine humaine après prise orale https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35809378/
Étude préliminaire de l’activité antimicrobienne, anticoagulante, antioxydante, cytotoxique et anti-inflammatoire de cinq plantes sélectionnées avec application thérapeutique en dentisterie https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9265615/
Ressources qui m’ont servies pour préparer la vidéo et l’article
Ouvrages : Grand manuel de phytothérapie, Dr Éric Lorrain L’encyclopédie des plantes bio-indicatrice, Tome 1, Gérard Ducerf Conseil en phytothérapie, guide à l’usage du prescripteur, Paul Goetz, Francis Hadji-Minaglou
si vous me suivez depuis quelques temps, vous savez à quel point je suis attaché aux divers métiers qui tournent autour des plantes médicinales. À mes yeux c’est comme un acte de résistance dans la mesure où depuis le régime de Vichy le métier d’herboriste a été supprimé.
Le cassis fait partie des plantes intéressantes à connaitre en phytothérapie. Elle est en effet assez polyvalente dès qu’il s’agit de traiter les manifestations inflammatoires.
Informations botaniques
Noms vernaculaires : Cassis, cassissier, groseillier noir Nom latin : Ribes nigrum Famille botanique : Grossulariaceae Parties utilisées : Feuilles, fruits, bougeons
Trouve-t-on vraiment le nombre d’or dans les plantes ? Pour répondre à cette question il est essentiel de comprendre ce qu’est le nombre d’or afin de voir quel sens on peut donner à sa présence ou non dans la nature.
Vous l’aurez compris cet article et cette vidéo s’écartent un peu des thématiques habituelles, mais vous commencez à me connaitre, j’aime bien explorer les sujets connexes.
Qu’est-ce que le nombre d’or ?
Définir le nombre d’or peut se faire de plusieurs façons. En général ce sont des définitions mathématiques. Dans cet article, je vais prendre quelques libertés pour le présenter de manière différente, en le présentant comme un problème de construction. Puisque même si on ne connait pas bien le nombre d’or, on a compris qu’il était plus ou moins utilisé dans les constructions humaines.
Pour construire, un temple, une cathédrale ou une pyramide, on doit certes faire des plans, mais il faut avant tout définir une unité de mesure. Imaginez le bazar si chaque ouvrier utilise une unité de mesure différente ! Par exemple les égyptiens utilisaient la coudée royale qui mesure entre 52 et 54cm. Les architectes égyptiens avaient donc cette mesure de référence sous forme d’un morceau de bois, qui permettait à tout un chacun de calibrer ses outils de mesure.
De cette unité de mesure on peut définir trois formes de base. Un cercle dont le rayon est égal à l’unité de mesure, un carré dont les côtés valent l’unité de mesure et pourquoi pas un triangle.
Maintenant, imaginons l’architecte penser son plan à une époque où les calculatrices n’existaient pas et les outils de mesure n’avaient qu’une précision relative. La seule chose sur laquelle on pouvait se fier c’est notre unité de mesure, qu’il n’est pas forcément facile de diviser de manière précise. Une des façons de contourner ce problème est d’imaginer le plan sous forme de proportions. Construire un plan non pas en utilisant des dimensions mais des proportions. L’idée est donc de chercher une proportion qui pourrait se déduire facilement de notre unité de mesure, grâce aux seuls instruments dont on dispose à savoir, le compas, la règle et l’équerre.
La première idée qui vient est d’utiliser le carré unité car il fait apparaitre une nouvelle mesure grâce à sa diagonale. On peut donc se servir de cette diagonale pour construire un rectangle qui aurait pour largeur notre unité, et comme longueur la diagonale du carré unité. C’est facile à faire, il suffit de reporter la longueur de la diagonale sur l’axe horizontal pour déterminer la longueur du rectangle.
Le rapport entre la longueur et la largeur de ce rectangle est égal à la racine carré de 2 puisque la diagonale du carré est aussi l’hypoténuse du triangle rectangle dont les côtés valent 1. (voir théorème de pythagore 😁)
Nous ne sommes donc pas encore arrivé au nombre d’or, mais ce ratio est un ratio auquel vous êtes familier puisque c’est le ratio d’une feuille A4. En fait c’est le principe du format A quelque chose : le rapport entre la longueur et la largeur de la feuille fait toujours racine de 2. Mais peu importe si notre architecte décide d’utiliser ce ratio pour faire la façade de son bâtiment ou bien pour définir la taille d’une brique, n’importe qui pourra reproduire ce ratio, idéalement en utilisant l’unité de mesure de référence. Mais même si son unité n’est pas tout à fait la même, le ratio sera conservé puisque le raisonnement s’est fait en proportion plus qu’en valeur absolue.
Par exemple, dans le plan suivant (basique j’en conviens) tous les rectangles rouges respectent la proportion et donc peuvent se définir facilement à l’aide de l’unité de hauteur pour le bâtiment qu’on aura choisi.
Mais cette proportion qui vaut racine de 2 n’est pas le nombre d’or. Voyons si on peut trouver une autre façon de faire un rectangle qui se déduit de l’unité de base : en deux mots, trouver une autre proportion qui pourrait amener des propriétés supplémentaires.
Notre point de départ est toujours notre unité de référence. Que ce soit la coudée royale ou le mètre, peu importe. L’idée est de trouver une proportion qui nous permet de passer de l’unité de référence à une longueur L. Mais comme à ce stade il y a une infinité de solutions pour choisir L, on se rajoute une contrainte. On veut que si on multiplie à nouveau L par L ce soit équivalent à additionner le segment unité avec le segment L. Ce qu’on peut représenter par le schéma suivant :
La question est maintenant de savoir si notre contrainte est réaliste et qu’il est possible de trouver une valeur de L pour laquelle la contrainte pourra être respectée. Pour le savoir, il suffit de résoudre l’équation du second degré que notre contrainte fait apparaitre.
Notre contrainte peut être respectée si on prend comme multiplicateur, et donc comme rapport de proportion, la valeur qu’on appellera phi :
À notre époque où on sort les calculatrices de manière automatique, la valeur de racine carré de 5 divisé par 2 ne nous dit pas forcément grand chose. Mais quand on est habitué à calculer à la main, on repère tout de suite qu’il s’agit de la valeur de l’hypoténuse d’un triangle rectangle ayant pour petit côté 1/2 et pour grand côté 1. Ce qui rend facile la construction d’un tel rapport.
Il suffit de reprendre notre carré unité, de prendre le milieu de sa base et de rejoindre le sommet de droite, et reporter cette distance sur l’axe horizontal.
Cette contrainte permettant de préserver les ratios nous a donc donné un rectangle qui se déduit du carré unité et dont les proportions semblent intéressantes.
Voyons ce que cette nouvelle proportion peut amener comme propriété intéressante. Notre contrainte nous a montré que la valeur phi est solution de l’équation L2 – L – 1 = 0
On peut donc écrire phi2 – phi – 1 = 0 ou pour que ce soit plus pratique phi2 = phi + 1
Ca parait anodin mais cette équation veut dire que élever phi au carré revient simplement à lui ajouter 1, ce qui est bien pratique quand on n’a pas de calculatrice. Le calcul est très facile à faire. Mais au delà de ça, une nouvelle propriété apparait.
Repartons de notre unité de référence et appliquons-lui le ratio phi. On obtient un segment de longueur phi. Appliquons maintenant ce même ratio phi à phi. On obtient phi au carré, mais comme phi au carré est égal à phi + 1, le troisième segment est donc égal au segment unité additionné au segment phi. Prenons cette nouvelle mesure et appliquons-lui encore le même ratio phi. Ça nous donne :
phi x ( phi + 1) c’est-à-dire phi2 + phi. Et comme phi2 = phi + 1 c’est égal à phi + 1 + phi c’est-à-dire à 2phi + 1. Et on peut continuer comme ça.
En fait notre opération revient à calculer les différentes puissances de phi qu’on peut à chaque étape ramener à une expression de la forme a x phi + b en remplaçant à chaque fois que phi2 apparait par phi + 1.
Cette particularité du nombre phi permet de facilement utiliser ce rapport. Par exemple si on prend un rectangle unité en format portrait. Sa largueur fait 1 et sa longueur fait phi. Maintenant on souhaite inscrite ce rectangle dans un autre rectangle en format paysage, avec la contrainte que le ratio entre le rectangle unité et le rectangle qui le contient soit également phi. Il suffit que le rectangle en format paysage ait une largeur égale à phi2 et une longueur égale à phi3 . Et comme il y à la place, on met deux rectangles unités dans le rectangle contenant. Sans faire de calculs compliqués, simplement en ayant utilisé le bâton unité et le bâton phi, il est possible de réaliser la façade du temple.
Dans le plan on a les mesure 1, phi, phi2 et phi3, mais pour le construire en vrai, on utilisera la même progression des puissances de phi, par exemple phi10, phi11, phi12, phi13 . Et comme chaque puissance de phi peut se ramener à une expression ( a x phi + b ) dans laquelle b indique le nombre de fois qu’on utilise le bâton unité et a le nombre de fois qu’on utilise le bâton phi.
Raisonner en puissance de phi dans les constructions permet de tout mesurer avec seulement deux mesures de base, l’unité de référence et le bâton phi obtenu à partir de cette unité de référence.
Les triangles d’or
Le rectangle d’or n’est pas la seule figure géométrique dans laquelle on peut faire apparaitre le ratio phi. On peut faire deux triangles respectant ce ratio. Ces deux triangles se retrouvent naturellement dans la construction d’un pentagone.
Tout comme il est très facile de manipuler les rectangles d’or grâce aux puissances de phi, il est également très facile de combiner les triangles d’or. Comme le montrent ces images, tirées de l’article wikipédia sur les triangles d’or.
Grâce aux triangles d’or il est également très facile de tracer un pentagramme.
Le nombre d’or en botanique
Maintenant qu’on a bien compris le nombre d’or, le premier constat immédiat que l’on peut faire c’est que celui-ci apparait naturellement dans toutes les fleurs régulières de type 5, puisque ces fleurs peuvent s’inscrire dans un pentagone. Par exemple ici sur la fleur de pervenche :
On pourra donc faire apparaitre le nombre d’or dans toutes formes pouvant s’inscrire dans un pentagone. Qu’elles soient végétales ou animales.
Néanmoins il y a des façons plus subtiles de le faire apparaitre, notamment dans le tournesol ou la pomme de pin. En effet, quand on observe un capitule de tournesol ou l’arrangement des écailles d’une pomme de pin, on remarque une similitude de structure :
La question est maintenant de savoir si cette structure découle d’une géométrie sacrée ou bien si c’est un phénomène naturel dont on pourrait trouver l’explication. Les arrangements qu’on peut trouver sur les végétaux ont suscité la curiosité au point d’en faire une science, la phyllotaxie.
Comme ça n’aurait aucun sens de recopier l’article wikipédia sur la phyllotaxie, on va se limiter aux résultats qui nous intéressent. Concernant les spirales observées sur le tournesol et la pomme de pin, elles sont la conséquence d’une croissance sous contrainte. Ce qui est le cas également de la croissance de nos bâtons en début d’article, puisqu’on souhaitait une croissance qui préserve le ratio entre deux étapes. Tout comme la suite de fibonacci qui peut être vue comme une croissance contrainte puisque chaque terme de la suite (à l’exception des deux premiers) doit être égal à la somme des deux précédents.
Il s’avère que ce sont également les contraintes auxquelles sont soumis les primordia, c’est-à-dire les embryons de pièces végétales qui les poussent à croitre en générant cette géométrie. Ce qu’on appelle la règle de Hofmeister.
Le plus fascinant dans tout ça c’est que si on compte le nombre de spirales dans un sens et le nombre de spirales dans l’autre, on réalise que ces nombres sont des termes de la suite de Fibonacci, et qui plus est, deux termes consécutifs. Ce qui veut dire que le ratio des nombres de spirales est proche de phi.
Un autre cas dans lequel on trouve phi dans les végétaux, c’est l’angle que font les feuilles entre elles lorsqu’elles poussent le long d’une tige. Lorsqu’une tige pousse, les feuilles viennent au fur et à mesure et il s’avère que l’angle que forme deux feuilles poussant l’une après l’autre forme un angle proche de l’angle d’or dans 80% des cas. L’angle d’or se calcule également avec un ratio mais cette fois-ci en faisant le ratio des arcs de cercle. Dans l’image ci-dessous, a/b = phi.
L’angle que fait la première feuille qui pousse (la feuille numéro 1) avec la deuxième feuille à pousser forme un angle proche de l’angle d’or.
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Apprendre ne peut se faire sans erreurs. Et l’aromathérapie n’y fait pas exception. Dans cette vidéo je vous présente 5 erreurs fréquentes en aromathérapie.
Comment traiter un terrain atopique en aromathérapie ?
Les huiles essentielles sont d’un grand secours pour apporter une amélioration de la qualité de vie des personnes ayant un terrain atopique. Pour autant, les huiles essentielles ne sont pas toujours suffisantes quand les causes du terrain atopique sont plus profonde.
En effet, une carence en micronutriments peut conduire à un terrain atopique de par le lien qui existe entre la carence, le système immunitaire et le terrain atopique.
Pour comprendre la vidéo si les termes Th1,Th2 et Th17 ne vous disent rien, vous pouvez lire cet article avant. Et si vous voulez en apprendre plus sur le fonctionnement du système immunitaire, cette formation est faite pour vous.
Quelques études scientifiques pour aller plus loin.