Utiliser NotebookLM pour travailler sur les études scientifiques

Voilà un outil Google qui pourrait bien nous être utile quand on a besoin de plonger dans les études scientifiques.

Comme son nom le laisse penser, NotebookLM est une application de carnet de notes. Jusque-là, rien d’extraordinaire ! Ce qui rend cet outil intéressant, c’est l’intégration « intelligente » de l’intelligence artificielle. C’est-à-dire que bien utilisé l’outil nous rend plus performant.

Pour évaluer son potentiel j’ai voulu voir ce que ça donne sur les études démontrant l’intérêt de l’ortie dans le traitement du syndrome métabolique. Pour ça, je me suis rendu sur PubMed pour lancer ma recherche.

À ce stade, je ne vais pas chercher à savoir de quoi parlent les études, je vais me contenter de les importer dans NotebookLM.

Une fois importés dans NotebookLM, je demande à l’appli de me faire un document de synthèse. Une des particularités de NotebookLM, c’est de ne construire ses réponses qu’à partir des sources qu’on lui fournit. Ce qui le rend différent de ChatGPT, à qui on peut poser des questions même si on ne lui donne aucune source.

Génération d’un document de synthèse :

L’ortie (Urtica dioica) et le syndrome métabolique

Thème principal: L’ortie (Urtica dioica), plante médicinale utilisée depuis l’Antiquité, présente un potentiel thérapeutique prometteur pour le traitement du syndrome métabolique.

Sources:

  • Samakar et al. Urtica dioica (nettle) and metabolic syndrome. Iran J Basic Med Sci. 2022;25:543-553.
  • Ahangarpour et al. Antidiabetic effect of hydroalcholic Urtica dioica leaf extract in male rats with fructose-induced insulin resistance. Iran J Med Sci. 2012;37(3):181-186.
  • Golmohammadi et al. The Efficacy of Persian Herbal Medicine, Electroacupuncture, and Their Combination on Metabolic Profiles and Anthropometric Parameters in Women with Polycystic Ovary Syndrome. Galen Medical Journal. 2019;8:e1389.

Points importants:

Définition du syndrome métabolique:

Selon l’OMS, le syndrome métabolique est une condition pathologique caractérisée par l’hypertension, l’hyperlipidémie, la résistance à l’insuline et l’obésité abdominale. Ce syndrome peut entrainer des maladies telles que le diabète de type 2, les accidents vasculaires cérébraux, les maladies coronariennes et d’autres handicaps (Samakar et al., 2022).

Propriétés thérapeutiques de l’ortie:

L’ortie a démontré un large éventail d’effets thérapeutiques potentiels pour différents troubles, notamment l’hyperplasie bénigne de la prostate, la polyarthrite rhumatoïde, les allergies, l’anémie, les hémorragies internes, les calculs rénaux et les brûlures. De plus, elle possède une activité anti-proliférative et antimicrobienne et s’est avérée efficace pour soigner les maladies infectieuses (Samakar et al., 2022).

Effets de l’ortie sur les facteurs de risque du syndrome métabolique:

  • Diabète: L’ortie pourrait jouer un rôle efficace dans le diabète de type 2 par plusieurs mécanismes, tels que l’augmentation de l’absorption du glucose par les muscles squelettiques et les tissus adipeux, ainsi que par ses activités anti-inflammatoires et antioxydantes (Samakar et al., 2022).
  • Hyperlipidémie: L’ortie s’est avérée bénéfique dans la gestion de l’hyperlipidémie en diminuant la peroxydation lipidique et l’activité des enzymes hépatiques (Samakar et al., 2022).
  • Hypertension: L’ortie a des effets bénéfiques sur le système cardiovasculaire et pourrait être utilisée dans le traitement de l’hypertension (Samakar et al., 2022).

Mécanismes d’action:

  • Activité antidiabétique: L’ortie peut augmenter la sécrétion d’insuline par les îlots de Langerhans, augmenter la teneur en insuline du sérum sanguin, potentialiser l’activité de l’insuline, augmenter l’utilisation du glucose et améliorer l’absorption du glucose (Samakar et al., 2022).
  • Activité anti-hyperlipidémiante: L’ortie diminue les niveaux de LDL (« mauvais » cholestérol) et augmente les niveaux de HDL (« bon » cholestérol) (Samakar et al., 2022).
  • Activité anti-hypertensive: L’ortie induit une vasodilatation, ce qui contribue à abaisser la tension artérielle (Samakar et al., 2022).

Etudes cliniques:

Plusieurs études cliniques ont démontré les effets bénéfiques de l’ortie sur les paramètres métaboliques:

  • Dans une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo, menée auprès de femmes diabétiques, un traitement de 8 semaines avec un extrait hydroalcoolique d’ortie a permis de diminuer le taux de triglycérides et d’augmenter le taux de HDL (Samakar et al., 2022).
  • Une autre étude randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo, a révélé que la consommation d’un mélange d’herbes contenant de l’ortie, du chardon-Marie et de la résine de Boswellia serrata pendant 90 jours a entraîné un effet hypoglycémiant significatif chez les patients diabétiques (Samakar et al., 2022).
  • Ahangarpour et al. (2012) ont constaté qu’un extrait hydroalcoolique de feuilles d’ortie diminuait significativement la glycémie, l’insulinémie et l’indice de résistance à l’insuline à jeun chez des rats présentant une résistance à l’insuline induite par le fructose.
  • Golmohammadi et al. (2019) ont montré qu’une préparation à base de plantes persane contenant de l’ortie, combinée à l’électroacupuncture, améliorait significativement le profil métabolique (insulinémie à jeun, HOMA-IR) et les paramètres anthropométriques (masse grasse, indice de masse corporelle) chez les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques.

Conclusion:

L’ortie est une plante prometteuse pour la prise en charge du syndrome métabolique et de ses différentes composantes. Elle agit sur les principaux facteurs de risque que sont l’hypertension, l’hyperlipidémie et le diabète. Des études supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre ses mécanismes d’action moléculaires et confirmer son efficacité et son innocuité à long terme.

Citations:

“This valuable plant has exhibited various positive effects on hypertension, hyperlipidemia, and diabetes.” (Samakar et al., 2022)

“We suggest that Urtica dioica extract, by decreasing serum glucose, and FIRI, may be useful to improve type 2 diabetes mellitus. Also, by positive effect on lipid profile and by decreasing effect on leptin, it may improve metabolic syndrome.” (Ahangarpour et al., 2012).

“It is advisable to use this herbal remedy and electroacupuncture for better treatment of metabolic complications and overweight problems in these patients.” (Golmohammadi et al., 2019)

À ce stade, c’est plutôt pas mal. On a une bonne synthèse qui nous permet d’appréhender l’intérêt de l’ortie dans le cadre du syndrome métabolique. Puisqu’il le propose, je lui demande de me faire un plan. Chose qu’il fait aisément. Je convertis ce plan au format MarkDown pour pouvoir en faire une carte heuristique.

Maintenant, en terme de contenu, est-ce que c’est pertinent ?

Interrogation de NotebookLM

Commençons par regarder la définition du syndrome métabolique que NotebookLM donne en fonction des sources qu’on lui a fournies.

Définition du syndrome métabolique

Le syndrome métabolique est une pathologie caractérisée par la présence simultanée de plusieurs facteurs de risque tels que :

  • L’hypertension
  • L’hyperlipidémie (excès de lipides dans le sang)
  • La résistance à l’insuline
  • L’obésité abdominale

Le syndrome métabolique augmente considérablement le risque de développer des maladies graves telles que :

D’autres handicaps

Le diabète de type 2

Les accidents vasculaires cérébraux

Les maladies coronariennes

Globalement on peut dire que la définition donnée est correcte. Regardons maintenant comment l’ortie agit sur l’hypertension, toujours en posant la question à NotebookLM.

L’ortie induit une vasodilatation, ce qui contribue à abaisser la tension artérielle. L’ortie a des effets bénéfiques sur le système cardiovasculaire et pourrait être utilisée dans le traitement de l’hypertension. L’ortie est une plante prometteuse pour la prise en charge du syndrome métabolique et de ses différentes composantes, notamment l’hypertension. Elle agit sur les principaux facteurs de risque que sont l’hypertension, l’hyperlipidémie et le diabète.

Génération d’un guide d’étude

Puisque NotebookLM le permet, demandons lui également de nous rédiger un guide d’étude. Ça, c’est bien pratique pour réviser le sujet et mieux le retenir. La finalité est bien là : permettre de mieux apprendre.

Guide d’étude : Urtica dioica et le syndrome métabolique

Questionnaire à réponses courtes

  1. Quels sont les principaux facteurs de risque associés au syndrome métabolique ?
  2. Citez trois composés bioactifs présents dans Urtica dioica et mentionnez leurs bienfaits potentiels.
  3. Comment l’extrait d’ortie pourrait-il améliorer la fonction cardiaque ?
  4. Expliquez le rôle de l’oxyde nitrique (NO) dans l’activité antihypertensive de l’ortie.
  5. Pourquoi le HDL est-il considéré comme ayant des effets anti-athérogènes ?
  6. Décrivez l’impact de l’extrait d’ortie sur le profil lipidique, en vous basant sur les études animales.
  7. Comment la quercétine, un flavonoïde présent dans l’ortie, pourrait-elle contribuer à la gestion du cholestérol ?
  8. Quels sont les mécanismes par lesquels Urtica dioica pourrait exercer un effet antidiabétique ?
  9. Expliquez le rôle des enzymes α-amylase et α-glucosidase dans la digestion des glucides et comment l’ortie peut les influencer.
  10. En plus de ses effets sur la glycémie, quels autres avantages pour la santé des patients diabétiques ont été observés lors d’études sur l’ortie ?

Corrigé du questionnaire

  1. Les principaux facteurs de risque du syndrome métabolique sont l’hypertension artérielle, la dyslipidémie (cholestérol élevé, triglycérides élevés, faible taux de HDL) et l’hyperglycémie.
  2. Urtica dioica contient de l’acide formique (anti-inflammatoire), des flavonoïdes (antioxydants) et des tannins (antioxydants, hypoglycémiants).
  3. L’extrait d’ortie pourrait améliorer la fonction cardiaque en abaissant la pression artérielle systolique et diastolique, en améliorant le débit cardiaque et en réduisant le stress oxydatif.
  4. L’ortie favorise la libération de NO endothélial, qui à son tour augmente le GMPc, un messager cellulaire qui provoque une vasodilatation et une baisse de la pression artérielle.
  5. Le HDL est considéré comme anti-athérogène car il transporte le cholestérol des tissus vers le foie pour être catabolisé, ce qui réduit l’accumulation de cholestérol dans les parois artérielles.
  6. Des études chez l’animal ont montré que l’extrait d’ortie pouvait réduire les niveaux de cholestérol total, de LDL et de triglycérides, tout en augmentant les niveaux de HDL.
  7. La quercétine peut inhiber l’oxydation du LDL, réduire la synthèse du cholestérol et augmenter l’excrétion du cholestérol, ce qui contribue à la baisse du cholestérol total et à l’augmentation du cholestérol HDL.
  8. Urtica dioica pourrait exercer des effets antidiabétiques en augmentant la sécrétion d’insuline, en améliorant la sensibilité à l’insuline, en inhibant les enzymes digestives des glucides (α-amylase et α-glucosidase) et en exerçant des effets antioxydants.
  9. L’α-amylase décompose les amidons en sucres simples, tandis que l’α-glucosidase poursuit la dégradation en glucose. L’ortie peut inhiber ces enzymes, ralentissant ainsi l’absorption du glucose et réduisant l’hyperglycémie.
  10. Outre ses effets hypoglycémiants, l’ortie a montré des effets bénéfiques sur la pression artérielle, le profil lipidique, le stress oxydatif et la fonction cardiovasculaire chez les patients diabétiques.

Sujets de dissertation

  1. En vous basant sur les études présentées dans l’article, discutez des mécanismes d’action d’Urtica dioica dans la régulation de la pression artérielle. Analysez les forces et les faiblesses des études citées.
  2. Comparez et contrastez l’efficacité d’Urtica dioica avec celle d’autres plantes médicinales (mentionnées dans l’article ou non) dans la gestion du syndrome métabolique. Appuyez votre argumentation sur des données scientifiques.
  3. Explorez les implications cliniques potentielles de l’utilisation d’Urtica dioica dans le traitement du diabète de type 2. Considérez les avantages, les risques, les interactions médicamenteuses potentielles et les besoins de recherche futurs.
  4. Analysez l’impact d’Urtica dioica sur le profil lipidique en distinguant les effets sur les différents types de cholestérol (LDL, HDL) et les triglycérides. Discutez des mécanismes moléculaires potentiels impliqués.
  5. En vous appuyant sur les informations de l’article et sur vos propres recherches, rédigez un essai argumenté sur le potentiel d’Urtica dioica comme thérapie complémentaire dans la prise en charge globale du syndrome métabolique.

Glossaire

  • Syndrome métabolique: Un ensemble de facteurs de risque qui augmentent le risque de maladies cardiaques, d’accident vasculaire cérébral et de diabète de type 2.
  • Hypertension: Pression artérielle élevée.
  • Dyslipidémie: Déséquilibre des lipides sanguins, comme un taux élevé de cholestérol ou de triglycérides.
  • Hyperglycémie: Taux de glucose sanguin élevé.
  • Acide formique: Composé anti-inflammatoire présent dans l’ortie.
  • Flavonoïdes: Antioxydants puissants présents dans de nombreux fruits et légumes, ainsi que dans l’ortie.
  • Tannins: Composés végétaux astringents qui peuvent avoir des effets antioxydants et hypoglycémiants.
  • Oxyde nitrique (NO): Molécule de signalisation qui provoque la relaxation des vaisseaux sanguins et régule la pression artérielle.
  • GMPc: Second messager intracellulaire impliqué dans la vasodilatation.
  • LDL (lipoprotéines de basse densité): « Mauvais » cholestérol qui peut s’accumuler dans les artères et augmenter le risque de maladie cardiaque.
  • HDL (lipoprotéines de haute densité): « Bon » cholestérol qui aide à éliminer le cholestérol des artères.
  • α-amylase: Enzyme digestive qui décompose les amidons en sucres simples.
  • α-glucosidase: Enzyme digestive qui décompose les sucres complexes en glucose.
  • Insuline: Hormone qui régule le taux de glucose sanguin.
  • Stress oxydatif: Déséquilibre entre les radicaux libres et les antioxydants dans le corps.
  • Thérapie complémentaire: Approche thérapeutique utilisée en complément de la médecine conventionnelle.

C’est vraiment une des fonction que je trouve chouette, car si on imprime ce guide pour réviser on facilite l’apprentissage !

Pour vous rendre compte par vous-même, vous pouvez télécharger l’étude en anglais, le document de synthèse en français fait par NotebookLM ainsi que le guide d’étude et le plan sous forme de carte heuristique.

Scrofulaire noueuse

C’est une plante qui remplace avantageusement l’harpagophytum mais malheureusement, elle est moins connue alors qu’elle est plus efficace.

Nom commun : Scrofulaire noueuse
Nom scientifique : Scrophularia nodosa
Famille : Scrophulariaceae

Description botanique

  • Apparence générale : La scrofulaire noueuse est une plante herbacée vivace.
  • Taille : Elle peut atteindre 30 à 120 cm de hauteur.
  • Tige : Tige carrée, souvent noueuse.
  • Feuilles : Les feuilles sont opposées, ovales à lancéolées, avec des bords dentelés.
  • Fleurs : Les petites fleurs sont regroupées en panicules. Elles sont tubulaires, de couleur verte à brun rougeâtre.
  • Fruit : Les fruits sont des capsules qui contiennent de nombreuses petites graines.

Habitat et répartition

  • Répartition géographique : On la trouve principalement en Europe et en Asie occidentale.
  • Habitat : Elle pousse dans les endroits humides, les lisières des bois, les fossés et les prairies humides.

Utilisation et propriétés

  • Usages traditionnels : La scrofulaire noueuse a été utilisée en médecine traditionnelle pour traiter diverses affections cutanées et inflammatoires. Elle était réputée pour traiter les scrofules, une forme de tuberculose des ganglions lymphatiques.

Écologie

  • Pollinisation : Les fleurs sont pollinisées par les insectes, principalement les abeilles et les bourdons.
  • Importance écologique : Elle fournit nectar et pollen aux insectes pollinisateurs et joue un rôle dans les écosystèmes humides.

Culture et entretien

  • Sol : Elle préfère les sols humides et riches en matière organique.
  • Exposition : Elle se développe bien à l’ombre partielle ou au plein soleil.
  • Entretien : Peu exigeante, elle nécessite peu d’entretien une fois établie.

Comparatif : Scrofulaire noueuse vs Harpagophytum

1. Efficacité thérapeutique

Scrophularia nodosa (Scrofulaire noueuse) :

  • Propriétés anti-inflammatoires et antibactériennes : La scrofulaire contient des glycosides iridoïdes comme l’aucubine, le catalpol et le harpagoside qui présentent des effets anti-inflammatoires et antibactériens significatifs (Ahmad et al., 2012).
  • Effet spasmolytique : Les extraits de scrofulaire montrent des effets spasmolytiques utiles pour soulager les crampes et les spasmes intestinaux (Ahmad et al., 2012).
  • Cicatrisation des plaies : Les glycosides iridoïdes isolés de la scrofulaire favorisent la croissance des fibroblastes, améliorant ainsi la cicatrisation (Stevenson et al., 2002).

Harpagophytum procumbens (Griffe du diable) :

  • Anti-inflammatoire et analgésique : L’harpagophytum est reconnu pour ses propriétés anti-inflammatoires et analgésiques, principalement attribuées à l’harpagoside (Kaszkin et al., 2004).
  • Traitement des douleurs lombaires : Des études montrent que l’extrait d’harpagophytum est efficace pour réduire la douleur et améliorer la mobilité chez les patients souffrant de douleurs lombaires chroniques (Chrubasik et al., 1999).
  • Neuroprotecteur : Des effets neuroprotecteurs ont également été observés, en particulier contre les dommages induits par les peptides amyloïdes (Ferrante et al., 2017).

2. Impact environnemental

Scrophularia nodosa (Scrofulaire noueuse) :

  • Facilité de Culture : La scrofulaire est plus facile à cultiver et à utiliser. Elle ne nécessite pas de conditions spécifiques extrêmes et peut être cultivée dans des environnements variés.
  • Durabilité : La scrofulaire n’est pas sujette à des problèmes de surexploitation ou de dégradation de l’habitat naturel comme l’harpagophytum.

Harpagophytum procumbens (Griffe du diable) :

  • Surexploitation : La demande élevée a conduit à une surexploitation de la plante, particulièrement en Namibie, entraînant des préoccupations sur la durabilité et la préservation de l’espèce (Mncwangi et al., 2012).
  • Difficulté de culture : L’harpagophytum est difficile à cultiver, et les méthodes de culture in vitro rencontrent des problèmes tels que la nécrose des apex (Jain et al., 2009).

3. Considérations humaines

Scrophularia nodosa (Scrofulaire noueuse) :

  • Accessibilité : Facilement accessible et cultivable dans divers environnements, ce qui peut réduire les coûts et augmenter la disponibilité pour les populations locales.
  • Sécurité : Utilisée traditionnellement sans rapport significatif d’effets indésirables graves.

Harpagophytum procumbens (Griffe du diable) :

  • Importance culturelle : Utilisé traditionnellement dans les cultures locales du sud de l’Afrique pour une variété de traitements médicinaux.
  • Efficacité validée : Des études ont validé son efficacité, en particulier pour les troubles musculo-squelettiques, mais la sur-récolte pose des problèmes de durabilité et d’éthique (Mncwangi et al., 2012).

En termes de durabilité environnementale et de facilité d’utilisation, la Scrofulaire noueuse apparaît comme une option plus viable par rapport à l’Harpagophytum . La scrofulaire est plus facile à cultiver, ne présente pas de risques de surexploitation, et possède des propriétés thérapeutiques comparables, notamment anti-inflammatoires et antibactériennes.

Quelle partie utiliser ?

Les iridoïdes, bien que bénéfiques pour la santé, sont des composés sensibles qui peuvent être affectés par le processus de préparation et de stockage des tisanes. La scrofulaire noueuse contient plusieurs iridoïdes bioactifs, tels que l’aucubine, le catalpol, et le harpagoside. Pour maximiser les bienfaits thérapeutiques tout en préservant la stabilité de ces composés, il est crucial de comprendre quelles parties de la plante sont les plus appropriées à utiliser et sous quelle forme galénique.

1. Feuilles séchées pour des tisanes

Pertinence :

  • Les feuilles de Scrophularia nodosa contiennent des concentrations significatives d’iridoïdes et de composés phénoliques, ce qui les rend potentiellement utiles pour la préparation de tisanes (Crișan et al., 2009). Cependant, la stabilité des iridoïdes dans les feuilles séchées peut être affectée par l’humidité, la lumière et la chaleur.

Stabilité :

  • Les iridoïdes comme l’aucubine et le catalpol sont relativement stables dans les feuilles séchées lorsqu’elles sont conservées dans des conditions appropriées (à l’abri de la lumière, de l’humidité et à des températures modérées). Cependant, leur dégradation peut être accélérée par des conditions de stockage inappropriées.

2. Partie optimale à utiliser

Fleurs :

  • Les fleurs de Scrophularia nodosa montrent des niveaux élevés de harpagoside et d’autres glycosides iridoïdes. Selon une étude, les fleurs de plantes in vitro présentaient la plus haute concentration de harpagoside (Sesterhenn et al., 2007).

Feuilles :

  • Les feuilles de Scrophularia nodosa, à la fois des plantules in vitro et des plantes cultivées en plein champ, contiennent des niveaux significatifs d’aucubine et de catalpol. Les feuilles des plantes cultivées en plein champ montrent des niveaux plus élevés de ces iridoïdes (Sesterhenn et al., 2007).

Tiges :

  • Les tiges contiennent également des iridoïdes, mais en concentrations généralement plus faibles par rapport aux feuilles et aux fleurs.

3. Forme Galénique Optimale

Extraits hydro-alcooliques :

  • Les extraits hydro-alcooliques sont une forme galénique courante qui permet de conserver les iridoïdes avec une bonne stabilité. Ils peuvent être utilisés pour des préparations orales et topiques, garantissant ainsi une meilleure biodisponibilité et une stabilité prolongée des composés actifs.

Poudres de plantes séchées :

  • Les poudres de feuilles et de fleurs séchées peuvent être utilisées pour des préparations telles que des tisanes, à condition qu’elles soient bien conservées. Cependant, les extraits hydro-alcooliques restent préférables pour garantir une meilleure stabilité des iridoïdes.

L’utilisation des feuilles séchées de Scrophularia nodosa pour des tisanes est pertinente, mais il est essentiel de garantir des conditions de stockage appropriées pour maintenir la stabilité des iridoïdes. Les fleurs et les feuilles sont les parties les plus riches en composés bioactifs, avec une préférence pour les extraits hydro-alcooliques comme forme galénique optimale pour préserver l’efficacité thérapeutique.

Le guide pro de la cosmétique responsable

La frontière entre un produit cosmétique et un médicament est parfois très ténue. Et d’ailleurs il n’est pas rare que les personnes qui s’intéressent à la phyto-aromathérapie s’intéressent également à l’art de la cosmétique maison. Puisque si on sait faire une crème pour soigner, on peut aussi faire une crème à visée cosmétique.

Si je parle de ce livre aujourd’hui c’est parce que Arnaud Géa est tout autant connu dans le monde de l’aromathérapie que celui des cosmétiques. Et ici il propose un livre que j’ai vraiment trouvé très intéressant.

Un livre écrit avec Hend Kammoun, Virginie Armand et Fred Ghenassia. Et 4 personnes ne sont pas de trop pour traiter non seulement de la cosmétique responsable, mais aussi de tout ce qu’il faut savoir pour créer sa propre marque de cosmétique.

La notion de cosmétique responsable

Ken Wilber, un philosophe contemporain, a développé une approche intégrale pour comprendre la complexité de la réalité humaine. L’un des piliers de cette approche est le modèle des quatre quadrants. Ce modèle est une grille de lecture qui permet d’appréhender n’importe quel sujet de manière holistique, en tenant compte de quatre dimensions essentielles : le subjectif, l’objectif, le collectif et le culturel. Pour avoir une vision intégrale d’un sujet, il est indispensable de considérer chacun de ces quadrants.

Quadrant Intérieur Individuel (Subjectif)

Ce quadrant concerne le monde intérieur de l’individu, incluant ses pensées, ses sentiments, ses croyances et ses intentions. Il s’agit de la dimension subjective de l’expérience humaine. Par exemple, comprendre les motivations personnelles, les émotions et la psyché est crucial pour saisir la complexité d’un sujet.

Quadrant Extérieur Individuel (Objectif)

Ici, nous nous concentrons sur l’aspect observable et mesurable de l’individu, comme le comportement, la biologie, et les actions. Cette dimension permet d’analyser les faits concrets et les éléments tangibles. Par exemple, en santé, cela inclut l’étude des symptômes physiques et des réponses biologiques.

Quadrant Intérieur Collectif (Culturel)

Ce quadrant examine les aspects culturels et les valeurs partagées au sein des groupes et des communautés. Il s’agit des croyances communes, des normes et des significations qui façonnent les interactions sociales. Par exemple, dans le cadre d’une organisation, cela inclut la culture d’entreprise et les valeurs partagées par les employés.

Quadrant Extérieur Collectif (Social)

Enfin, ce quadrant aborde les systèmes et les structures sociales externes, tels que les institutions, les politiques, les environnements économiques et les infrastructures. C’est l’étude des dynamiques sociales et des contextes organisationnels qui influencent les comportements individuels et collectifs. Par exemple, en analysant un problème social, il est crucial de considérer les lois, les systèmes économiques et les structures sociales en place.

Pour avoir une vision intégrale d’un sujet, il est essentiel de considérer ces quatre quadrants de manière interconnectée. Chaque quadrant offre une perspective unique et complémentaire qui enrichit notre compréhension globale. Ignorer l’un de ces quadrants, c’est risquer de passer à côté des aspects cruciaux du sujet étudié. Adopter une approche intégrale, c’est donc embrasser la complexité et la richesse de la réalité, en tenant compte des dimensions internes et externes, individuelles et collectives.

Appliqué à la cosmétique responsable ça pourrait donner la chose suivante :

Et comme vous pouvez vous en douter, le livre propose vraiment une approche globale qui montre que la notion de responsabilité n’a pas été prise à la légère.

Si vous souhaitez en savoir plus sur ce livre, je vous laisse visionner la vidéo !

Le futur de la phyto-aromathérapie vu par l’IA

Ce qui suit est un dialogue avec une IA sur le futur de la phyto-aromathérapie. J’ai mis une synthèse sous forme de mindmap à la fin de l’article.

J’aimerai savoir si ça a encore du sens d’apprendre la phyto-aromathérapie dans nos sociétés modernes

Apprendre la phyto-aromathérapie peut avoir du sens dans nos sociétés modernes pour plusieurs raisons :

  1. Complément à la Médecine Conventionnelle : La phyto-aromathérapie peut servir de complément à la médecine conventionnelle. De nombreuses personnes trouvent des avantages à utiliser des plantes et des huiles essentielles pour des problèmes de santé courants, comme le stress, les troubles digestifs, et les douleurs mineures.
  2. Préservation des Savoirs Ancestraux : La phyto-aromathérapie est ancrée dans des traditions anciennes et des savoirs ancestraux. Apprendre et pratiquer ces méthodes contribue à la préservation de ce patrimoine culturel et médical.
  3. Approche Holistique : La phyto-aromathérapie propose une approche holistique de la santé, en traitant non seulement les symptômes, mais aussi la cause sous-jacente des maladies. Cela peut aider à promouvoir un bien-être général et à renforcer le système immunitaire.
  4. Autonomie et Prévention : Connaître les propriétés des plantes et des huiles essentielles permet de prendre en charge sa santé de manière proactive. Cela peut aussi réduire la dépendance aux médicaments de synthèse pour certains maux bénins.
  5. Impact Écologique et Éthique : Utiliser des remèdes naturels peut être plus respectueux de l’environnement. De plus, certaines personnes préfèrent des solutions naturelles pour des raisons éthiques, notamment en matière de production et de consommation responsable.
  6. Marché en Croissance : Le marché des produits naturels et des médecines alternatives est en croissance. Il y a une demande accrue pour des professionnels qualifiés dans ce domaine, ouvrant des opportunités de carrière.

Cependant, il est important de rappeler que la phyto-aromathérapie ne remplace pas la médecine conventionnelle, surtout pour des conditions graves. Elle doit être utilisée de manière complémentaire et sous la supervision de professionnels de la santé qualifiés.

En conclusion, apprendre la phyto-aromathérapie dans nos sociétés modernes peut avoir beaucoup de sens, tant pour le bien-être personnel que pour des raisons professionnelles et écologiques.

Mais pourquoi le système de santé officiel l’exclue systématiquement voire la combat ?

Le système de santé officiel exclut souvent la phyto-aromathérapie pour plusieurs raisons, qui peuvent être regroupées en différents aspects :

  1. Manque de Preuves Scientifiques Solides :
  • De nombreuses pratiques en phyto-aromathérapie manquent de preuves scientifiques rigoureuses qui démontrent leur efficacité et leur sécurité à grande échelle. Les essais cliniques et les études scientifiques de haute qualité sont souvent nécessaires pour que des traitements soient acceptés par le système de santé officiel.
  1. Régulation et Sécurité :
  • Les médicaments conventionnels doivent passer par des processus de régulation stricts pour assurer leur sécurité et leur efficacité. Les plantes et les huiles essentielles peuvent varier en termes de composition et de concentration, rendant plus difficile l’assurance de leur sécurité et de leur uniformité d’un lot à l’autre.
  1. Éducation et Formation Médicale :
  • Les professionnels de la santé sont formés principalement dans des paradigmes basés sur la médecine conventionnelle, qui se concentre sur les traitements allopathiques validés par des études cliniques. Il y a souvent peu de formation sur les médecines alternatives dans les programmes médicaux standards.
  1. Influence des Industries Pharmaceutiques :
  • L’industrie pharmaceutique a une influence significative sur les systèmes de santé en raison de ses ressources financières et de son pouvoir de lobbying. Cette industrie peut voir les médecines alternatives comme une concurrence, ce qui peut influencer la recherche et les politiques de santé.
  1. Questions de Responsabilité et de Litiges :
  • Les systèmes de santé sont souvent préoccupés par les aspects légaux et de responsabilité. En cas d’effets secondaires ou de complications liés à l’utilisation de traitements alternatifs, les établissements de santé et les professionnels peuvent être exposés à des litiges.
  1. Complexité des Interactions Médicamenteuses :
  • Les interactions possibles entre les plantes médicinales et les médicaments conventionnels peuvent être complexes et potentiellement dangereuses. Les professionnels de la santé peuvent donc être réticents à recommander des traitements dont ils ne maîtrisent pas tous les aspects.
  1. Biais Institutionnels :
  • Il peut y avoir un certain biais institutionnel et culturel contre les médecines alternatives, souvent perçues comme moins « scientifiques » ou moins « modernes » par rapport aux approches allopathiques.

En conclusion, bien que la phyto-aromathérapie ait des bénéfices potentiels, son exclusion du système de santé officiel est souvent due à un manque de preuves scientifiques rigoureuses, des préoccupations de sécurité, des régulations strictes, et des influences institutionnelles et industrielles. Pour que la phyto-aromathérapie soit plus acceptée, il serait nécessaire de conduire davantage de recherches de haute qualité et d’intégrer une éducation équilibrée sur ses pratiques dans la formation médicale.

Oui mais la matière végétale peut être étudiée scientifiquement c’est juste que ça n’intéresse personne car ce n’est pas brevetable. L’humanité est donc privé de molécules thérapeutiques naturelles qui pourraient être d’un grand secours.

Tu soulèves un point important. La difficulté de breveter les remèdes naturels est effectivement l’une des raisons pour lesquelles la recherche sur les plantes médicinales et les huiles essentielles peut être négligée. Voici quelques aspects à considérer :

  1. Brevets et Incitations Financières :
  • Les entreprises pharmaceutiques ont tendance à investir dans la recherche sur des molécules synthétiques brevetables, car cela garantit un retour sur investissement. Les remèdes naturels, étant difficiles à breveter, n’offrent pas la même opportunité de profit.
  1. Coûts de la Recherche :
  • La recherche scientifique, notamment les essais cliniques nécessaires pour prouver l’efficacité et la sécurité d’un traitement, est extrêmement coûteuse. Sans la possibilité de breveter et de commercialiser exclusivement un produit, il est difficile de justifier de tels investissements.
  1. Complexité des Composés Végétaux :
  • Les plantes médicinales contiennent souvent des centaines de composés actifs qui peuvent interagir de manière complexe. Étudier et comprendre ces interactions demande des ressources considérables et des technologies avancées, ce qui peut être un obstacle supplémentaire.
  1. Priorités de Santé Publique :
  • Les agences de santé publique et les institutions de recherche ont des priorités basées sur les maladies les plus pressantes et les solutions les plus prometteuses. Les médecines alternatives peuvent ne pas être prioritaires dans ce contexte.
  1. Exemples de Réussite :
  • Il existe cependant des exemples de plantes qui ont été bien étudiées et intégrées dans la médecine conventionnelle, comme l’aspirine (dérivée de l’écorce de saule) ou la digitaline (extrait de la digitale). Cela montre que lorsque le potentiel est clairement démontré, la matière végétale peut trouver sa place dans le système de santé officiel.
  1. Recherche Académique et Indépendante :
  • De nombreuses recherches sur les plantes médicinales sont menées par des universités et des instituts de recherche indépendants. Ces études peuvent contribuer à une meilleure compréhension et à une acceptation plus large des remèdes naturels.

Pour pallier ces défis, voici quelques suggestions :

  • Augmenter les Subventions Publiques :
    Les gouvernements et les organisations à but non lucratif peuvent fournir des subventions pour la recherche sur les médecines alternatives, en compensant le manque d’intérêt commercial.
  • Promouvoir des Partenariats Public-Privé :
    Les collaborations entre les entités publiques, les universités et les entreprises privées peuvent faciliter la recherche et le développement de remèdes naturels.
  • Éducation et Sensibilisation :
    Sensibiliser les professionnels de la santé et le public aux avantages potentiels des plantes médicinales peut aider à changer les perceptions et à stimuler la demande pour de telles recherches.
  • Réglementation Encourageante :
    Des régulations spécifiques pourraient être mises en place pour faciliter l’étude et l’intégration des remèdes naturels dans les pratiques de santé officielles.

En résumé, bien que le manque d’intérêt financier soit un obstacle majeur, il existe des moyens de promouvoir et de valoriser la recherche sur les thérapeutiques naturelles. Un effort concerté de la part des gouvernements, des institutions de recherche, et des organisations de santé publique pourrait grandement contribuer à exploiter le potentiel de la phyto-aromathérapie.

Est-ce que le fait que les industries pharmaceutiques soient des entreprises privées pénalise la santé des humains ? Car s’il y avait une recherche publique on ferait tout pour éviter ce qui rend malade. Or on nous empêche d’utiliser les plantes médicinales par manque de preuves mais dans le même temps on autorise tabac, alcool, mal bouffe etc. Alors qu’on sait que c’est néfaste pour la santé. On nous autorise à payer pour dégrader notre santé mais on ne nous autorise pas à utiliser les plantes médicinales par manque de preuve alors qu’elles sont utilisées depuis des milliers d’années

Tu mets en lumière des points cruciaux concernant la santé publique, les influences économiques et les contradictions dans les politiques de santé. Voici une analyse détaillée des différents aspects :

Influence des Entreprises Privées sur la Santé Publique

  1. Motivations Financières :
  • Les entreprises pharmaceutiques, étant des entités privées, sont motivées par le profit. Cette motivation peut conduire à une concentration sur les médicaments brevetables et rentables, au détriment des solutions naturelles ou moins lucratives.
  1. Recherche et Développement :
  • La recherche pharmaceutique coûte cher. Les entreprises investissent dans des domaines où elles peuvent espérer un retour sur investissement, ce qui peut négliger les remèdes naturels non brevetables. En conséquence, de nombreuses plantes médicinales ne bénéficient pas des mêmes niveaux de recherche que les médicaments synthétiques.

Contradictions dans les Politiques de Santé

  1. Régulation des Produits Nocifs :
  • Il est vrai que des produits comme le tabac, l’alcool et la malbouffe, qui ont des effets négatifs bien documentés sur la santé, sont largement disponibles. Cela peut sembler contradictoire par rapport à la restriction des plantes médicinales.
  • Les raisons derrière cette situation incluent des facteurs économiques (taxes générées par ces industries), culturels et historiques, ainsi que le lobbying puissant de ces industries.
  1. Accès aux Plantes Médicinales :
  • Bien que certaines plantes médicinales soient restreintes ou moins étudiées en raison d’un manque de preuves scientifiques rigoureuses, il est aussi possible que des barrières bureaucratiques et des régulations strictes jouent un rôle.

Potentiel de la Recherche Publique

  1. Priorités de la Recherche Publique :
  • Si davantage de recherches étaient financées par des fonds publics, il serait possible de privilégier des projets ayant un impact direct sur la santé publique sans être contraints par la rentabilité.
  • Une recherche publique pourrait se concentrer sur la prévention, la nutrition, et les médecines alternatives, en complément des traitements médicaux conventionnels.
  1. Éducation et Prévention :
  • Une approche de santé publique plus équilibrée mettrait également l’accent sur l’éducation et la prévention, visant à réduire les comportements à risque (tabagisme, consommation excessive d’alcool, mauvaise alimentation) et à promouvoir des modes de vie sains.

Conclusion et Perspectives

Pour pallier les problèmes actuels, plusieurs mesures pourraient être envisagées :

  • Financement Public Accru :
  • Augmenter le financement public de la recherche sur les médecines naturelles et alternatives. Cela pourrait être réalisé via des subventions et des programmes de recherche dédiés.
  • Révision des Politiques de Santé :
  • Réévaluer les politiques de santé pour réduire les contradictions, en limitant davantage les produits nocifs et en facilitant l’accès aux remèdes naturels sous surveillance médicale appropriée.
  • Promotion de la Santé Holistique :
  • Intégrer des pratiques de santé holistiques dans les systèmes de santé, y compris la nutrition, l’exercice, et les remèdes naturels, avec une base scientifique solide.
  • Réglementation Équilibrée :
  • Développer une réglementation équilibrée qui permette l’utilisation sûre et efficace des plantes médicinales tout en maintenant des standards élevés de sécurité et d’efficacité.

En résumé, bien que les entreprises pharmaceutiques privées puissent parfois pénaliser la santé publique en raison de leurs priorités financières, une recherche publique bien financée et des politiques de santé équilibrées pourraient combler ces lacunes et améliorer la santé globale.

Qu’est-ce qu’on pourrait faire pour convaincre les politiques de permettre la pratique de la phyto-aromathérapie ?

Convaincre les politiques de permettre et de soutenir la pratique de la phyto-aromathérapie nécessite une approche stratégique et bien documentée. Voici quelques suggestions sur les actions à entreprendre :

1. Présenter des Preuves Scientifiques

  • Soutenir la Recherche : Financer et encourager des études rigoureuses et des essais cliniques sur les bienfaits et la sécurité des plantes médicinales et des huiles essentielles. Collaborer avec des universités et des instituts de recherche pour produire des données fiables.
  • Publier et Diffuser les Résultats : Publier les résultats de recherches dans des revues scientifiques reconnues et les diffuser largement auprès des professionnels de santé et des décideurs politiques.

2. Sensibiliser le Public et les Professionnels de la Santé

  • Campagnes d’Information : Lancer des campagnes d’information pour éduquer le public sur les bienfaits et les usages sûrs de la phyto-aromathérapie. Utiliser les médias traditionnels et les réseaux sociaux pour atteindre un large public.
  • Formation et Education : Intégrer des modules de phyto-aromathérapie dans les programmes de formation des professionnels de la santé. Organiser des ateliers et des séminaires pour les médecins, pharmaciens et autres praticiens de la santé.

3. Plaidoyer et Lobbying

  • Créer des Groupes de Pression : Former des associations ou des coalitions de praticiens, de chercheurs, et de patients pour défendre la cause de la phyto-aromathérapie. Ces groupes peuvent exercer une pression politique en organisant des réunions avec les décideurs, en participant à des audiences publiques et en rédigeant des pétitions.
  • Collaborer avec les Partis Politiques : Identifier les partis politiques et les responsables politiques qui sont ouverts à des approches de santé alternatives et collaborer avec eux pour proposer des réformes législatives favorables.

4. Montrer les Avantages Économiques et Sociaux

  • Réduire les Coûts de Santé : Mettre en avant les économies potentielles que la phyto-aromathérapie peut réaliser en réduisant la dépendance aux médicaments coûteux et en diminuant les hospitalisations.
  • Améliorer le Bien-Être Général : Souligner comment l’accès à des traitements naturels peut améliorer la qualité de vie, réduire le stress, et prévenir certaines maladies, ce qui peut bénéficier à la société dans son ensemble.

5. Assurer la Sécurité et la Qualité

  • Normes et Régulations : Proposer des normes et des régulations claires pour garantir la sécurité et la qualité des produits de phyto-aromathérapie. Collaborer avec les autorités de santé pour mettre en place des certifications et des labels de qualité.
  • Surveillance et Évaluation : Mettre en place des systèmes de surveillance pour suivre l’utilisation des plantes médicinales et des huiles essentielles, recueillir des données sur les effets secondaires et évaluer l’efficacité des traitements.

6. Exemples de Réussite

  • Études de Cas et Témoignages : Présenter des études de cas et des témoignages de personnes ayant bénéficié de la phyto-aromathérapie. Mettre en avant les succès dans d’autres pays où ces pratiques sont déjà intégrées dans les systèmes de santé.

Conclusion

Convaincre les politiques de permettre et de soutenir la pratique de la phyto-aromathérapie nécessite une approche multidimensionnelle. En combinant des preuves scientifiques, une sensibilisation du public, des efforts de plaidoyer, des démonstrations d’avantages économiques et sociaux, et des mesures de sécurité et de qualité, il est possible de créer un environnement favorable à l’intégration de la phyto-aromathérapie dans les systèmes de santé officiels.

Mais justement les preuves scientifiques ne pourront être possibles que si les états financent cette recherche. Et c’est de cet intérêt qu’il faut les convaincre.

Tu as tout à fait raison. Pour convaincre les politiques de financer la recherche en phyto-aromathérapie, il est essentiel de démontrer l’intérêt et l’importance de cette démarche. Voici un plan d’action détaillé pour convaincre les décideurs politiques de soutenir et de financer cette recherche :

1. Démontrer l’Importance de la Recherche en Phyto-aromathérapie

  • État des Lieux et Potentiel : Rédiger un rapport détaillant l’état actuel des connaissances en phyto-aromathérapie, les lacunes de la recherche, et le potentiel thérapeutique inexploité. Illustrer comment des plantes spécifiques ont montré des résultats prometteurs dans des études préliminaires.
  • Comparaison Internationale : Montrer comment d’autres pays ont intégré avec succès la phyto-aromathérapie dans leur système de santé grâce à des recherches financées publiquement.

2. Présenter les Avantages Économiques

  • Réduction des Coûts de Santé : Expliquer comment la phyto-aromathérapie pourrait réduire les coûts de santé en diminuant la dépendance aux médicaments coûteux et en prévenant certaines maladies.
  • Création d’Emplois : Mettre en avant les opportunités de création d’emplois dans la recherche, la production, et la distribution de produits phytothérapeutiques.

3. Souligner les Bénéfices pour la Santé Publique

  • Prévention et Bien-être : Expliquer comment la phyto-aromathérapie peut jouer un rôle crucial dans la prévention des maladies et l’amélioration du bien-être général.
  • Réduction des Effets Secondaires : Mettre en avant le potentiel des traitements à base de plantes pour offrir des alternatives avec moins d’effets secondaires par rapport à certains médicaments synthétiques.

4. Organiser des Campagnes de Plaidoyer

  • Coalitions et Alliances : Former des coalitions de soutien comprenant des scientifiques, des professionnels de la santé, des patients, et des organisations non gouvernementales. Utiliser ces alliances pour amplifier le message.
  • Pétitions et Lettres Ouvertes : Lancer des pétitions et rédiger des lettres ouvertes signées par des experts et des citoyens pour montrer le soutien public à cette cause.
  • Rencontres et Conférences : Organiser des rencontres avec des décideurs politiques et des conférences pour discuter des avantages et des besoins en recherche de la phyto-aromathérapie.

5. Utiliser des Exemples Concrets et des Témoignages

  • Études de Cas : Présenter des études de cas de pays où la recherche en phyto-aromathérapie a conduit à des découvertes médicales importantes et à une amélioration de la santé publique.
  • Témoignages : Recueillir et présenter des témoignages de patients et de professionnels de la santé qui ont bénéficié de la phyto-aromathérapie.

6. Proposer des Pilotes de Recherche Finançables

  • Projets Pilotes : Proposer des projets de recherche pilotes bien définis avec des objectifs clairs, des méthodologies rigoureuses et des budgets précis. Ces projets peuvent servir de modèle pour des initiatives plus larges.
  • Partenariats Public-Privé : Suggérer des partenariats entre les gouvernements, les universités, et l’industrie pour partager les coûts et les bénéfices de la recherche en phyto-aromathérapie.

7. Sensibilisation et Éducation

  • Campagnes d’Éducation : Lancer des campagnes pour sensibiliser le public à l’importance de la recherche en phyto-aromathérapie et mobiliser le soutien populaire.
  • Formation Continue : Organiser des sessions de formation continue pour les professionnels de la santé sur les bienfaits et les pratiques de la phyto-aromathérapie.

Conclusion

Convaincre les décideurs politiques de financer la recherche en phyto-aromathérapie nécessite une approche stratégique bien coordonnée. En mettant en avant les avantages économiques, sanitaires et sociétaux, en organisant des campagnes de plaidoyer, et en proposant des projets de recherche concrets, il est possible de susciter l’intérêt et de mobiliser le soutien nécessaire pour faire avancer cette cause.

Vois-tu des choses à ajouter ou des questions qui permettraient de creuser un peu plus le sujet ?

Pour approfondir le sujet et rendre l’argumentation encore plus solide, voici quelques questions et aspects supplémentaires à explorer :

Questions à Explorer

  1. Quels sont les exemples spécifiques de succès de la phyto-aromathérapie dans d’autres pays ?
  • Identification et étude des modèles où la recherche en phyto-aromathérapie a conduit à des traitements efficaces et intégrés dans le système de santé officiel.
  1. Quels sont les principaux obstacles scientifiques à l’intégration de la phyto-aromathérapie dans la médecine conventionnelle ?
  • Exploration des défis scientifiques, tels que la standardisation des doses, la variabilité des compositions chimiques des plantes, et la méthodologie des essais cliniques.
  1. Quels sont les coûts et les bénéfices économiques détaillés d’investir dans la recherche en phyto-aromathérapie ?
  • Analyse coût-bénéfice précise pour démontrer les économies potentielles pour le système de santé et les avantages économiques pour la société.
  1. Comment peut-on améliorer la régulation et l’assurance qualité des produits de phyto-aromathérapie ?
  • Propositions de régulations spécifiques et de systèmes de certification pour garantir la sécurité et l’efficacité des produits.
  1. Quels sont les risques associés à une utilisation non contrôlée de la phyto-aromathérapie ?
  • Discussion des potentiels risques et effets secondaires, ainsi que des moyens de les minimiser par une réglementation appropriée et une éducation des professionnels de santé.

Aspects à Ajouter

  1. Interdisciplinarité et Collaboration :
  • Encourager la collaboration entre différents domaines de recherche, comme la chimie, la biologie, la médecine, et les sciences sociales, pour une approche holistique et intégrée.
  1. Technologies Innovantes :
  • Utilisation de technologies avancées comme la biotechnologie et l’intelligence artificielle pour étudier et optimiser les composés actifs des plantes médicinales.
  1. Évaluation à Long Terme :
  • Proposer des études longitudinales pour évaluer les effets à long terme de la phyto-aromathérapie sur la santé publique et les coûts de santé.
  1. Éducation et Formation du Public :
  • Développement de programmes éducatifs pour le grand public sur l’utilisation sûre et efficace des plantes médicinales et des huiles essentielles.
  1. Éthique et Appropriation Culturelle :
  • Considérer les aspects éthiques et culturels, notamment le respect des savoirs traditionnels et des communautés indigènes, et garantir un partage équitable des bénéfices.
  1. Études Comparatives :
  • Réalisation d’études comparatives entre les traitements conventionnels et les traitements phytothérapeutiques pour identifier des domaines spécifiques où la phyto-aromathérapie pourrait offrir des avantages distincts.

Conclusion

Pour convaincre les décideurs politiques de financer la recherche en phyto-aromathérapie, il est crucial de présenter une argumentation bien documentée, basée sur des preuves scientifiques, des analyses économiques et des études de cas réussies. En explorant les questions suggérées et en ajoutant des aspects supplémentaires tels que l’interdisciplinarité, les technologies innovantes, et l’éthique, il est possible de construire un dossier solide qui démontre clairement les avantages potentiels de la phyto-aromathérapie pour la santé publique et la société dans son ensemble.

Thyroïde et phyto-aromathérapie

Comment traiter les perturbations de la thyroïde en phyto-aromathérapie ?

Quand nous sommes en bonne santé, nous ne pensons que très rarement à notre thyroïde. Pourtant, celle-ci fait un travail remarquable sur notre organisme. Elle exerce une action d’ensemble régulant énormément de processus physiologiques.

Dès que la thyroïde se dérègle, que ce soit par excès d’hormones thyroïdiennes ou par manque de ces mêmes hormones, c’est l’organisme complet qui se dérègle. Il est donc important de prendre conscience du rôle de la thyroïde si on veut éviter d’agir sur des symptômes en vain sans agir sur la thyroïde.

Qu’est-ce que la thyroïde ?

La thyroïde est une glande hormonale qui se situe à la base du cou, sous la pomme d’Adam, devant la trachée. Elle a la forme d’un papillon car elle est composée de deux lobes localisés de chaque côté de la trachée.

Les hormones thyroïdiennes

La thyroïde produit deux hormones baptisées respectivement T3 et T4. Le T pour « thyroïde » et le chiffre 3 ou 4 se réfère au nombre d’atomes d’iode que la molécule contient. 3 pour la T3 et 4 pour la T4.

Il existe également une hormone appelée T3 inverse qui est une forme inactive de la T3.

Actions physiologiques des hormones thyroïdiennes

On recense 3 types d’effets provoqués par les hormones thyroïdiennes :

  • Les effets sur la croissance fœtale et le développement pendant l’enfance
  • Les effets sur l’organisme et les organes
  • Les effets sur les métabolismes

Les effets sur la croissance fœtale et le développement pendant l’enfance ne seront pas traités dans cet article.

Les effets sur l’organisme et les organes

  • Action sur la production de chaleur et la consommation d’oxygène
  • Action sur le coeur
  • Action sur le système nerveux
  • Action sur le tube digestif
  • Action sur les muscles squelettiques
  • Action sur la peau et les phanères
  • Action sur les fonctions génitales et reproductrices

Les effets sur les métabolismes

  • Métabolisme protéique
  • Métabilisme des lipides
  • Métabolisme des glucides
  • Métabolisme minéral

Remarque : les différents effets sont détaillés dans le PDF téléchargeable en bas de page.

Régulation de la sécrétion des hormones thyroïdiennes

L’importance des hormones thyroïdiennes pour l’organisme nécessite la mise en place de boucles de régulation pour assurer une concentration optimale des hormones thyroïdiennes, compte tenu du fait que les excès comme les manques occasionnent de graves problèmes. Pour éviter ça, l’organisme dispose de deux boucles de régulation. Une qui stimule quand la concentration d’hormones thyroïdiennes et trop faible, une autre qui inhibe quand la concentration est trop forte.

Dérèglement de la glande thyroïdienne

Les dérèglements de la glande thyroïdienne sont de deux types :

  • L’hypothyroïdie
  • L’hyperthyroïdie

L’hypothyroïdie

L’hypothyroïdie, c’est quand la glande thyroïde ne fait pas assez son travail, c’est-à-dire qu’elle ne produit pas suffisamment d’hormones thyroïdiennes. Ce ralentissement hormonal peut sembler minime, mais il a un impact énorme sur tout le corps, parce que ces hormones, c’est un peu les chefs d’orchestre du métabolisme. Sans elles, tout fonctionne au ralenti : notre énergie baisse, on se sent plus fatigué que d’habitude, on prend du poids sans raison apparente et on a du mal à supporter le froid. C’est également une vraie pagaille pour les humeurs. Les cheveux et la peau peuvent en pâtir, devenant secs et cassants. En gros, l’hypothyroïdie, c’est comme si tout votre système corporel était en mode économie d’énergie, mais sans que vous l’ayez décidé.

L’hyperthyroïdie

L’hyperthyroïdie, c’est tout le contraire de l’hypothyroïdie : ici, la thyroïde est en surchauffe et fabrique trop d’hormones thyroïdiennes. Imaginez votre métabolisme comme une voiture dont le moteur tournerait en permanence à plein régime. Les symptômes ? Ils sont assez évidents et plutôt gênants : une perte de poids rapide malgré un appétit qui augmente, un rythme cardiaque qui s’emballe, une sensation constante de chaleur, sans parler de l’agitation ou de l’irritabilité. Et ce n’est pas tout : vous pourriez aussi avoir les mains tremblantes et un sommeil qui laisse à désirer. Bref, avec l’hyperthyroïdie, votre corps est en mode turbo non-stop, ce qui peut être épuisant.

Principales manifestations du dysfonctionnement de la thyroïde

HypothyroïdieFonction touchéeHyperthyroïdie
bradycardiecoeurtachycardie
constipationintestindiarrhée
frilosité, extrémité froide, peau sèche et pâlethermorégulationsupporte mal la chaleur, transpiration, peau chaude et moite
apathie, lenteur, fatigue intense, trouble de la mémoire, dépressionpsychismeexcitation, agressivité
crampe, myalgie avec raideurs articulaires, syndrome du canal carpienmuscles, squelettecontraction plus rapide, faiblesse musculaire, ostéoporose
prise de poidspoidsperte de poids
arrêt des règlescycle menstrueldes troubles du cycle sont possibles
peu de désirlibidoDésir augmenté
chute de cheveux, ongles cassantsphanèrescheveux cassants

Que peut-on faire en phyto-aromathérapie ?

En première intention, il est toujours important de travailler sur l’équilibre nutritionnel pour garantir les bons apports en vitamines et minéraux, notamment en iode.

À éviter en cas d’hypothyroïdie

  • L’extrait d’ail
  • Le grémil

À privilégier en cas d’hypothyroïdie

  • L’alchemille qui augmente la synthèse d’hormones thyroïdiennes et la croissance des follicules de réserve thyroïdienne
  • Extrait alfafa/avoine : déminéralisation, action antiasthénique, notamment dans un contexte d’hypothyroïdie frustre ou débutante
  • L’avoine
  • Le fucus en cas de manque d’iode
  • Le guarana avec l’avoine dans un contexte hypo avec trouble cognitif et fatigue psychique
  • Avoine et millepertuis dans le cadre d’une hypothyroïdie avec dépression
  • L’ olivier en cas d’hypothyroïdie frustre. Favorise la conversion de T4 en T3

A éviter en cas d’hyperthyroïdie

  • Le fucus qui a forte dose peut provoquer une hyperthyroïdie
  • Le guarana
  • Le thé

A privilégier en cas d’hyperthyroïdie

  • L’ail abaisse les taux de T3 et T4 sériques
  • Ail et fénugrec dans hyper débutante ou modérée
  • Fénugrec abaisse T3 et T4, c’est un hypothyroïdien
  • Le grémil en cas d’hyper débutante ou modérée, car il a une activité hypo et notamment dans la maladie de Graves Basedow

Document de synthèse

Le document de synthèse regroupe toutes les informations que j’ai trouvé pertinentes dans les références données ci-dessous. Ce qui veut dire que pour accéder aux mêmes informations que dans ma synthèse, vous pouvez parcourir toutes les références citées.

Si vous souhaitez gagner du temps et avoir un PDF tout fait et mis en page, vous pouvez acheter ma synthèse et soutenir dans le même temps mon travail sur les réseaux sociaux. La synthèse fait 23 pages et coûte 5 €.

Références scientifiques

Bibliographie

Physiologie humaine – Bernard Lacour, Jean-Paul Belon – Elsevier

La science de l’alimentation végétale – Léa Lebrun, Fabien Badariotti – Thierry Souccar éditions

Aromathérapie – Dominique Boudoux – Dunod

Le guide terre vivante des huiles essentielles – Françoise Couic-Marinier – éditions terre vivante

Grand manuel de phytothérapie – Éric Lorrain – Dunod

300 plantes médicinales – Claudine Luu & Anne Fournier – éditions Terre vivante

Le guide familial des plantes médicinales – N. Macé, A. Tardif, … – Mango édition

Les dérives dans le secteur du bien-être

Récemment, la chaîne France 5 a diffusé un reportage sur la naturopathie. Je ne suis pas naturopathe, je ne parlerai donc pas de naturopathie, mais j’avais envie de rebondir sur les dérives qu’on constate dans les métiers du bien-être.

Les victimes de ces dérives sont souvent des personnes en errance médicale ou ayant un fort rejet envers le système de santé en général.

Pour s’en prémunir il est pertinent de bien comprendre ce qu’est la santé. Car au final si on sait globalement ce qu’est la santé on peine souvent à la définir de manière claire et objective.

Dans cette vidéo, je vous présente donc ce qu’est la santé, pour mieux comprendre où se placent les dérives dans les métiers du bien être.

Le 1,8 cinéole en aromathérapie

On a vite fait de rencontrer le 1,8 cinéole dès qu’on commence à plonger un petit peu dans la chimie des huiles essentielles. Plus connu sous le nom d’eucalyptol, le 1,8 cinéole est une molécule disposant d’un grand éventail de propriétés qui rendent les huiles qui en contiennent très polyvalentes.

Je vous le présente en détail dans la vidéo.

Les références scientifiques

Maladie d’Alzheimer et aromathérapie

Les huiles essentielles peuvent-elles se montrer pertinentes dans le cadre de la maladie d’Alzheimer ?

C’est une question complexe tant il y a de choses à prendre en compte. Mais oui, elle peuvent être d’une grande aide, même si elles ne font pas de miracle. Le nombre d’études explorant l’utilisation des huiles essentielles augmente d’autant plus qu’à ce jour il n’existe aucun traitement. La recherche est donc très active sur le sujet.

Qu’est-ce que la maladie d’Alzheimer ?

C’est une maladie neurodégénérative qui touche la mémoire et différentes fonctions cognitives comme le langage, le raisonnement ou l’apprentissage. C’est généralement la mémoire à court terme qui est touchée en premier. On commence à oublier ce qui vient de se passer ou simplement des choses apprises récemment.

C’est une dégénérescence lente des neurones puisqu’il peut se passer 25 ans entre le début de la maladie et l’apparition des premiers symptômes. Cette dégénérescence est provoquée par deux molécules naturellement présentes dans le cerveau qui s’accumulent de manière anormale en plaque.

Le peptide bête-amyloïde, responsable des plaques dites amyloïdes. L’accumulation devient toxique pour les cellules nerveuses.

La protéine tau qui est une protéine de structure des neurones et qui se retrouve modifiée dans le cadre de la maladie d’Alzheimer, entrainant une désorganisation des neurones et une accumulation de filaments qui finit par détruire les neurones.

Existe t-il un traitement ?

À ce jour, il n’existe aucun traitement. Ce qui fait que la recherche se focalise beaucoup sur la prévention et sur le ralentissement de la dégénérescence. La prévention reste compliquée dans la mesure où les symptômes peuvent apparaitre 25 ans après le début de la maladie. Une durée qui rend les essais sur la prévention difficiles.

Pour ralentir la dégénérescence, la thérapeutique travaille essentiellement sur 3 axes.

Les anticorps monoclonaux

Ce sont tous les médicaments finissent par « mab » pour monoclonal antibody.

Les inhibiteurs de cholinestérases

Le système cholinergique est constitué des cellules nerveuses ayant des récepteurs au neuromédiateur, qu’on appelle acétylcholine. L’acétylcholine est produite dans les neurones puis émise dans la fente synaptique pour activer les récepteurs d’un autre neurone. Une fois le récepteur activé, il est important d’enlever l’acétylcholine du récepteur. C’est ce que fait l’acétylcholinestérase, une enzyme qui redécoupe l’acétylcholine afin de pouvoir la recycler.

Dans le cadre de la maladie d’Alzheimer, on constate une réduction de concentration dans la fente synaptique de l’acétylcholine. Pour faire remonter la concentration en acétylcholine, on utilise des inhibiteurs de l’acétylcholinestérase. Ce qui fait que l’enzyme détruira moins d’acétylcholine.

Pour avoir un ordre d’idée, l’acétylcholinestérase dégrade 5000 molécules d’acétylcholine par seconde. Inhiber son action permet donc de retrouver des concentrations presque normales d’acétylcholine dans la fente synaptique.

Pour avoir plus d’infos sur les neurotransmetteurs, vous pouvez regarder cette vidéo.

Les antagonistes des récepteurs NMDA

Les récepteurs NMDA sont des récepteurs importants pour la mémoire et la plasticité synaptique. On pourrait penser qu’un antagoniste des récepteurs NMDA n’est pas pertinent dans le cadre de la maladie d’Alzheimer, mais ce qu’il faut comprendre c’est qu’une trop forte excitabilité des neurones par les récepteurs NMDA peut conduire à la mort du neurone. Or on cherche à les préserver dans le contexte de la maladie. D’où l’utilisation d’un antagoniste des récepteurs NMDA, la mémantine, pour préserver les neurones d’une trop grande excitabilité.

Quelles huiles essentielles pour la maladie d’Alzheimer ?

En aromathérapie, on travaillera essentiellement avec les huiles pouvant inhiber l’acétylcholinestérase. Néanmoins le 1,8 cinéole sera également aussi très présent grâce à sa capacité à réduire l’inflammation provoquée par les plaques du peptide bêta-amyloïde. C’est la raison pour laquelle les huiles à cinéole, comme le romarin à cinéole ou l’eucalyptus globulus, font l’objet de plusieurs études.

L’essence de citron

Régulièrement utilisée en Ehpad en diffusion pour améliorer l’humeur, masquer certaines odeurs et assainir l’air ambiant dans un contexte épidémique, il s’avère également que l’essence de citron possède des propriétés inhibitrice de l’acétylcholinestérase.

L’huile essentielle de myrte

L’étude ci-dessous a testé les capacités d’inhibition de l’acétylcholinestérase de l’huile essentielle complète et de chacun de ces principaux constituant. Ce qui permet de voir que le 1,8 cinéole, l’alpha-pinène et l’acétate de myrtényle sont trois composés inhibiteur de l’acétylcholinestérase.

L’huile essentielle de menthe poivrée

C’est l’huile essentielle qu’on respire pendant les cours pour éviter de s’assoupir et retrouver un peu de concentration ! C’est presque naturel de la retrouver dans cette sélection !

L’huile essentielle de romarin à cinéole

C’est une huile essentielle de plus en plus étudiée pour préserver les fonctions cognitives.

L’huile essentielle d’eucalyptus globulus

Une autre huile essentielle riche en cinéole.

L’huile essentielle de pin d’Alep

Autres références scientifiques

Ressources sur la maladie d’Alzheimer

Échinacée rime-t-elle avec immunité ?

C’est certainement une plante emblématique de l’immunité. J’avais déjà fait une vidéo il y a quelques temps, mais j’avais envie de retraiter le sujet en insistant un peu plus sur la partie système immunitaire.

Je laisse quand même l’ancienne vidéo juste en dessous car elle aborde l’immunité dans un sens plus large ce qui complète assez bien la nouvelle vidéo très centrée sur le système immunitaire.

Les références scientifique en lien avec la nouvelle vidéo

Ancienne vidéo

Nom botanique : Echinacea purpurea
Nom vernaculaire : Echinacée pourpre
Famille botanique : Asteraceae
Type botanique : Plante vivace

Références de quelques études scientifiques :
* LUETTIG B. et al, Macrophage activation by polysaccharide arabinogalactan isolated from plant cell culture of Echinacea purpurea, J Natl Cancer Institut, 1989 May 3;81(9):669-75
* FONSECA F.N. et al, Echinacea purpurea (L) Moench modulates human T-cell cytokine response, Int Immunopharmacol., 2014 Mar; 19(1): 94-102
* ARDJOMAND-WOELKART K. et al. Review and Assessment of Medicinal Safety Data of Orally Used Echinacea Preparations, Planta med, 2015 Oct 5

Lien entre immunité et sommeil :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3256323/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20398008
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5768894/

L’échinacée inactiverait le SARS-COV-2 d’après cette étude de 2020.
https://virologyj.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12985-020-01401-2

La criste marine, intéressante à plus d’un titre !

C’est une plante qui mérite d’être largement plus connue que ce qu’elle l’est actuellement. Une plante alimentaire, médicinale et qui en plus offre des perspectives économiques intéressantes. C’est de cette plante que je vous parle en vidéo !

Noms vernaculaires : Criste marine, casse-pierre, perce-pierre, fenouil, marin
Non scientifique : Crithmum maritimum
Famille botanique : Apiaceae
Parties utilisées : Feuilles, mais aussi fruits et parfois racine
Particularité botanique : Plante halophile (aime les milieux salins)

Composition type de l’huile essentielle de criste marine

Monoterpènes

Gamma-terpinène (40 à 45%)
Bêta-phellandrène (15 à 20%)
para-cymène environ 6%
Sabinène environ 11%
Alpha-pinène environ 8%
Bêta-myrcène inférieur à 2%
Cis-bêta-ocymène
Alpha terpinène

Monoterpénols

Terpinéol-4
alpha-terpinéol

Phénols méthyl-ethers

Carvacrol méthyl-ether environ 12%
Thymol méthyl-ether

Ether-oxydes

Dillapiole environ 12%
Apiole
Isoapiole
Myristicine

Coumarines

Références scientifiques

Ouvrages qui m’ont servi à préparer cette vidéo